Jean Christ Bekale Etoughe, DG de la SOGASEF d’Oyem : « La qualité de nos services fera la différence avec nos concurrents »

Dans cet entretien exclusif, le directeur général de la Société gabonaise des services funéraires (SOGASEF), qui va ouvrir ses portes à Oyem, dans les tout prochains jours, fait le tour du propriétaire de cette structure implantée au quartier Ewot-Mekok, sur la route de Mitzic.

Jean Christ Bekale Etoughe, DG de la Sogasef Oyem

Jouractu : Bonjour M. le directeur général de la Sogasef. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs la société dont vous avez charge et qui sera inaugurée dans les tout prochains jours à Oyem ?

Jean Christ Bekale Etoughe : Je remercie votre médias en ligne Jouractu, d’être venu jusqu’à nous, pour prendre l’information à la source. Pour ce qui est de votre question, je dirais que la Société gabonaise des services funéraires ( Sogasef) est composée d’un président directeur général, d’un directeur général, d’une assistante comptable et administrative, d’un chef de service logistique et du patrimoine, d’un technicien principal chargé du traitement et de la conservation des corps.

Jouractu : Quelle est la capacité d’accueil et de conservation de votre structure funéraire ?

Pour l’instant, nous avons une chambre froide d’une capacité d’accueil de six corps. Mai, nous sommes en train de réaliser que le besoin peut être très pressant. Voilà pourquoi nous sommes déjà en train d’anticiper sur une extension de la capacité du nombre de chambres froides que nous pourrions avoir. Nous avons une salle assez grande. On verra avec notre technicien dans quelle mesure augmenter notre chambre froide.

Jouractu : Qu’est-ce qui fera la différence entre Sogasef et vos principaux concurrents ?

Je ne vais pas appesantir sur ce que nos concurrents font. En ce qui nous concerne, c’est la qualité de nos services qui fera la différence avec nos concurrents. Au niveau de la structure elle-même, le bâtiment a été construit pour que tout le monde soit entre guillemets, à son aise, c’est-à-dire, le personnel et nos clients. Pour ne pas heurter la sensibilité des parents des victimes et autres visiteurs, nous avons opté pour une séparation dans la construction. Nous avons dissocié la partie technique, l’accueil et l’administration. Ce ne sera pas bien qu’un client qui vient se renseigner, se retrouver nez à nez avec des techniciens qui sont de traiter un corps par exemple. Nous allons être beaucoup à l’écoute de nos clients, prendre en compte leurs préoccupations et recommandations, savoir ce qu’ils veulent. Les clients vont nous aider dans notre travail et nous, nous allons nous améliorer en tenant compte de leurs suggestions.

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Jouractu : Comment seront gérées les eaux issues du traitement des corps ?

Comme vous l’avez constaté, les fausses septiques des salles de traitement et de la salle de la chambre froide, sont complètement isolées des fausses septiques des sanitaires. On a bénéficié des conseils et des orientations des services agréés du ministère de la Santé. Ce sont leurs recommandations que nous avons suivies. Nous avons commencé par construire le bâtiment, les fausses septiques y ont suivi après avoir reçu l’aval du ministère de la Santé. A l’arrière du bâtiment, il y la plus grande fausses septiques, qui est un puisard, alloué spécialement pour la salle de traitement et la chambre froide. De part et d’autre du bâtiment, nous avons des fausses septiques destinées aux toilettes du personnel et des clients.

Jouractu : Qu’en est-il de l’approvisionnement en eau et électricité au sein de votre entreprise ?

Nous avons un système de forage que nous avons creusé. Nous avons également une cuve et un suppresseur pour ne pas être assujetti aux aléas de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Notre forage est déjà opérationnel à 100%. De même pour l’électricité. Nous sommes dans une zone qui n’était pas desservie en courant. Nous allons sollicité les services de La Gabonaise d’électricité (LGE) qui nous a installé un poteau de haute tension, nous avons déjà également obtenu un compteur Edan triphasé de la SEEG. Nous attendons aussi un groupe de relais. Les problèmes d’eau et d’électricité sont déjà réglés. Nous attendons juste le lancement officiel de nos activités.

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