Dialogue national inclusif : Des débats houleux dans le choix du type de régime présidentiel

Cette affirmation est du Professeur Télesphore Ondo, président de la Sous-commission « Régime et Institutions politiques », au sortir de la réunion de validation du rapport de ladite Sous-commission par le Bureau du Dialogue national inclusif.

Il a fallu un peu plus de trois heures d’horloge, ce jeudi 25 avril 2024 à Angondjé (nord de Libreville), pour que le président du Bureau du Dialogue national inclusif (DNI), Mgr Jean Patrick Iba-Ba et les autres membres du directoire des dites assises, valident le rapport de la Sous-commission « Régime et Institutions politiques », issue de la Commission « Politique ».

Tant, le débat a été plus que houleux entre les commissaires, dans le choix du type de régime présidentiel, la nouvelle Constitution, ainsi que la dissolution ou non de certains partis politiques. Au final, le consensus est revenu entre les différents commissaires, et tous ont pu s’accorder sur ce qui semblait être utile pour le quotidien des gabonais.

Mieux, « Cette journée était consacrée à la validation de notre rapport par le Bureau du Dialogue national inclusif. Nous avons mis beaucoup de temps et d’échanges avec les membres du bureau du DNI. Nous avons pris à peu près trois heures de temps. Ce qui veut dire qu’il y a eu beaucoup de discussions et de débats. Finalement, on est arrivé à destination consensus sur plusieurs points », a expliqué à la presse, Professeur Télesphore Ondo, président de la sous-commission « Régime et Institutions politiques ».

L’enseignant-chercheur n’a pas manqué de préciser qu’il y a eu « des orientations qui ont été données par des citoyens, notamment sur le type du régime, sur la Constitution qu’ils veulent pour demain, sur les élections, sur les institutions qui leur semblent un peu inutile aujourd’hui ».

Selon Professeur Télesphore Ondo, les points des désaccords ont surtout été portés sur le régime politique. D’aucuns ont proposé le régime présidentiel, d’autres par contre, ont soutenu un régime parlementaire.

De même, certains commissaires ont souhaité la réduction du nombre des partis politiques et la dissolution complète de certains d’entre-eux. « Des points d’accord ont été trouvés avec l’ensemble des commissaires, pour voir ce qui est utile au regard de la loi (…). Et, il y a des propositions qui ont été faites dans le sens de l’apaisement, mais aussi, de tenir compte qu’il y a des sanctions qui devraient être infligées à l’endroit de certains citoyens qui ont géré le pays. Certains ont proposé, par exemple, que ces citoyens soient frap d’éligibilité » a martelé M. Ondo.

La durée de la transition a également occupée une place de choix, dans les échanges entre les commissaires et les responsables du bureau du DNI. Un point très sensible, qui a été débattu en tenant en compte, non seulement de la situation sociopolitique et économique réelle du pays, mais également, des engagements internationaux du Gabon.

La Rédaction

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