Le gouverneur du Woleu-Ntem au fait des activités agricoles et piscicoles des détenus de la prison centrale d’Oyem

Au cours de cette visite guidée, Jules Djéki était accompagné du directeur dudit milieu carcéral, le commandant Jean Pierre Mavoungou, du procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Périne Ada Obiang et des autorités civiles et militaires du chef-lieu du Septentrion.

LE gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djéki, a visité, le jeudi 10 mars 2022, les activités agricoles et piscicoles réalisées par les pensionnaires de la maison d’arrêt d’Oyem, à hauteur de l’Ecole nationale de développement rural (ENDR), sise à Angone (1er arrondissement de la commune).

Pour cette visite guidée, le dépositaire de l’autorité de l’État dans le Septentrion était accompagné du directeur de la prison centrale d’Oyem, commandant Jean Pierre Mavoungou, du procureur de la République près le tribunal de première instance du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, Périne Ada Obiang et des autorités civiles et militaires de la localité.

Le gouverneur a, à cette occasion, pu s’imprégner du savoir-faire des détenus en matière agricole et piscicole. Au terme de sa visite, Jules Djéki s’est dit émerveillé par la qualité du travail abattu par la population carcérale.

Dans les jardins visités, on y trouve des choux pommés, le poivron, la laitue le gombos, la tomate et les courgettes. Le gouverneur n’a pas manqué de préciser que ces activités agricoles et piscicoles font partie du programme de réinsertion sociale des prisonniers, concocté par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et mis en œuvre par le gouvernement.

Le directeur de la prison centrale d’Oyem, le commandant Jean Pierre Mavoungou n’a pas manqué de préciser que « les actions de réinsertion sociale des pensionnaires des maisons d’arrêt, s’inscrivent dans les dispositions de la loi n°3/78 du 1er juin 1978 portant institutions du Corps autonome paramilitaire de la Sécurité pénitentiaire, définie dans son article 2 », a-t-il déclaré. Non sans ajouter, que ces activités de réinsertion contribuent également dans la lutte contre la récidive des détenus, une fois qu’ils recouvrent leur liberté.

Par Emmanuel EBANG MVE