Oyem : Les retraités militaires s’en remettent au chef de l’État pour leurs problèmes de pension

Une quinzaine d’entre eux est montée au créneau, le samedi 3 décembre dernier, au cours d’une déclaration à la presse, pour prier le président de la République, Ali Bongo Ondimba, de trouver une solution à leurs soucis des pensions retraites.

UN quinzaine de retraités des forces de défense et de sécurité (FDS) d’Oyem, regroupés au sein d’un collectif dénommé « Marathon des forces de défense et de sécurité », ont profité de la fin de leur activité sportive, pour faire une déclaration à la presse, le samedi 3 décembre dernier, au niveau de la tribune officielle du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

En clair, ces retraités de toutes grades confondues réclament l’arrimage de leur pension retraite, les rappels solde et le versement des services rendus. « Nous sommes plus de 12 000 retraités dans la province du Woleu-Ntem dont plus de 6 000 dans le département du Woleu et la commune d’Oyem. Nous sommes une quinzaine ce matin, simplement parce que beaucoup sont amortis. Le but de notre marche de tous les samedis matin, c’est pour garder notre endurance, notre forme physique, parce que nous sommes des anciens militaires », a relevé le porte-parole du collectif, l’ancien commandant de brigade de gendarmerie, Séraphin Menié.

Il a profité de cette occasion, « pour lancer un appel solennel au chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui fut notre époque ministre de la Défense nationale, pour dire à son intention que nous, retraités des forces de défense et de sécurité, sommes abandonnés à nous-mêmes. Nous suivons ce qui se passe à Libreville avec nos collègues retraités militaires et civils, qui ont formé un bloc. Nous lançons donc un appel au Président de la République, Chef suprême des armées, pour se pencher personnellement de notre situation comme il l’avait fait lorsqu’il était ministre de la Défense nationale », a lancé le porte-parole du collectif « Marathon des forces de défense et de sécurité ».

L’ancien commandant de brigade et ses pairs ne comprennent pas pourquoi leur situation n’a connu aucune avancée significative jusqu’à ce jour. Alors que, « en 2016, avant l’élection présidentielle, nous avons reçu les hiérarques, les hautes personnalités du pays qui sont venus nous dire au Corps-de-garde situé derrière la tribune, que notre situation va être rétabli. Nous sommes étonnés qu’à quelques mois encore de la présidentielle de 2023, les mêmes personnes reviennent nous dire la même chose », s’est étonné Séraphin Menié.

D’où leur démarche vers le chef de l’État, pour qu’une solution définitive soit trouvée à leur cri de détresse.

Par Emmanuel EBANG MVE

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