C’est le verdict de la cour criminelle d’Oyem, à l’encontre de Kalixte Ikanesse, 26 ans, au terme de son audience du 1er août 2025, au tribunal de première instance du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

UN mécanicien gabonais de 26 ans, Kalixte Ikanesse, a été reconnu coupable de viol sur une mineure de moins de 18 ans (la fille avait 15 ans au moment des faits) à Zomoko, dans le département de l’Okano (Mitzic, au nord du Gabon), par la cour criminelle en son audience du 1er août 2025, au tribunal de première instance d’Oyem. Crime prévu et puni par les articles 256 et 261 du code pénal.

En répression, le président de céans de la cour, Ebang Ondo Eyi, a prononcé 10 ans de prison, dont 5 assortis du sursis, à l’endroit du natif de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, avec 500 mille francs CFA de dommages et intérêts.

Il ressort que le 5 octobre 2023 à Zomoko, la jeune C.T se rendait chez un épicier de la localité, pour y faire des courses pour son père. Elle a rencontré Kalixte Ikanesse sur son chemin, qui a entamé un échange avec elle.

Le jeune homme aurait proposé une partie de « jambes en l’air » à la mineur, qu’elle a refusé. Tenant absolument à assouvir sa libido, le « prédateur sexuel » a entraîné de force C.T dans une broussaille attenante, avant de la pénétrer par la voie anale.

« Je la faisait la cour depuis quelques temps. Ce jour-là, nous avions rendez-vous à mon domicile. Mais, quand je l’ai croisé, je lui ai proposé si l’on pouvait avoir les rapports sexuels tout de suite, au lieu d’attendre plus tard. Et surtout, elle risquait de ne plus sortir une fois rentrée chez elle« , s’est défendu sieur Ikanesse devant la barre.

Tout comme, depuis l’enquête préliminaire, il a toujours reconnu les faits qui lui étaient reprochés. « Je lui ai pénétrer par derrière à sa demande. Je ne lui ai pas forcé« , a poursuivi l’accusé devant la cour.

Au cours de ses réquisitions, le Ministère public représenté par le procureur de la République adjoint près le tribunal de première instance d’Oyem, Ghislain Kandi, a vertement condamné l’acte posé par Kalixte Ikanesse, avant de lui reconnaître, tout de même, de larges circonstances atténuantes au bénéfice du doute (puisque les plaignants ne se sont pas présentés à l’audience).

Aussi, l’avocat de la défense, Pierre Claver Ndong Ondo, a-t-il plaidé pour que la cour reconnaisse à son client, des circonstances atténuantes et qu’elle lui accorde une seconde chance d’insertion dans la société. Un double appel qui a été entendu par la cour de céans, en prononçant le verdict énoncé plus haut. Kalixte Ikanesse recouvrira sa liberté dans 3 ans.

La Rédaction

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