Une pluie diluvienne, accompagnée d’un violent orage, s’est abattue, dans la nuit de mercredi 22 octobre vers 19 heures, dans le chef-lieu du département du Ntem, détruisant à son passage des toits des habitations et des églises dans la quasi-totalité de la ville. On compte des centaines de sinistrés. Le préfet du Ntem, Maurice Obiang Ondo, a lancé un cri de détresse à l’endroit des hautes autorités du pays, des bienfaiteurs et ded opérateurs économiques, pour venir au chevet des victimes.

UN pluie diluvienne, accompagnée d’un orage d’une violence inouïe, s’est abattue dans la ville de Bitam (nord du Gabon), dans la nuit de mercredi 22 octobre 2025 aux environs de 19 heures, faisant de nombreux sans-abris.

Le vent violent a, en effet, détruit à son passage, des toitures des maisons d’habitation, des églises, des corps-de-garde, des poteaux électriques et des arbres fruitiers, dans la quasi-totalité du chef-lieu du département du Ntem : Mongomo 2, Agnizock, Derrière l’aviation, Quartier Est, Afap Avion, TP, Bitam 1, etc.

Selon des sources concordantes, on dénombre de centaines de sans-abris et d’autres dégâts matériels (destruction et perte de documents administratifs dans plusieurs familles, et des m fournitures scolaires chez les élèves), des appareils électroménagers, etc.

Informé de ce sinistre, le préfet du département du Ntem, Maurice Obiang Ondo, s’est rendu sur les lieux des décombres, ce jeudi 23 octobre 2025, pour non seulement tenter d’évaluer l’ampleur des dégâts, mais également pour réconforter les victimes. Il était accompagné du délégué spécial de la commune de Bitam, Jean Michel Edou Sima, et d’autres autorités civils et militaires de la localité.

A leur passage, beaucoup de sinistrés ne savaient pas sur quel saint se confier. Ils ont tout perdu. Tout en remerciant le Seigneur de ce que cet orage « ravageur » n’ait fait de pertes en vies humaines, le préfet du Ntem, n’a pas manqué de lancer un cri de détresse à l’endroit des hautes autorités du pays, des opérateurs économiques, des associations et des bonnes volontés, pour qu’ils viennent au chevet de ces centaines de sinistrés ce, le plus rapidement possible.

Un orage qui suscite moult interprétations et spéculations depuis ce matin, dans les coins chauds, bureaux, marchés et cuisines de la ville dite des Trois-frontières.

La Rédaction

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