Oyem : La douane offre des produits divers à l’orphelinat « Cri de l’enfant »
Cet acte humanitaire et de solidarité de la direction régionale des douanes, dirigée par le colonel Michel Patrick Landry Remanda, entre dans le cadre de la célébration de Saint Mathieu, saint patron des douaniers. En présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki.
LE mercredi 21 septembre dernier, les agents des douanes du monde entier ont célébré l’édition 2022 de Saint Mathieu (saint patron des douaniers).
A Oyem, la direction régionale des douanes a profité de cet événement, pour, non seulement, organiser une messe d’action de grâce en la chapelle annexe de la cathédrale Saint Charles Lwanga, mais également, pour remettre un don de produits divers à l’orphelinat « Cri de l’enfant », situé au quartier Methui, dans le premier arrondissement de la commune.
En présence du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djéki, et des autorités civiles et militaires du chef-lieu du Septentrion. Les kits remis aux 28 pensionnaires (15 filles et 13 garçons) de la maison d’accueil « Cri de l’enfant » étaient essentiellement composés de vivres frais (cartons de volaille et du poisson), boîtes de conserve, du sucre, du lait, des ingrédients et de couches pour les bébés.
Tant, dans cet orphelinat, l’âge varie entre un an à 22 ans. « Si nous avons un minimum, nous le partageons auprès des enfants orphelins. C’est la graine du Gabon de demain. Parmi eux, il y a peut-être des futurs douaniers. En notre qualité de douanier, on sait peut-être contrôler. On peut aussi accompagner », a martelé le directeur régional des douanes d’Oyem.
A travers ce geste, les agents des douanes ont voulu suivre les pas de leur saint patron Mathieu, qui était un collecteur d’impôt, s’est levé pour suivre Jésus-Christ et se mettre à la disposition des autres populations. « On a souvent eu une image difficile du douanier. Mais, nous savons aussi être là où il faut, parce que nous protégeons également la population. C’est aussi l’une de nos missions », a relevé le colonel Michel Patrick Landry Remanda.
La coordinatrice et responsable adjointe de Cri de l’enfant, Minette Elsa Minkué, a fait une présentation synoptique de la structure à ses hôtes. Selon elle, cet orphelinat, qui ne vit que des dons et legs des bonnes volontés, existe depuis 2007.
« Nous n’avons pas de subvention de l’État. Nous vivons de l’agriculture et des dons, pour subvenir aux besoins des enfants. Parmi eux, il y a 7 lycéens et collégiens, dont un est en classe de Terminale. Il y a des autres qui sont déjà inscrits à l’université depuis quelques années », a renseigné la coordinatrice du centre d’accueil.
A noter qu’à la chapelle annexe de la cathédrale Saint Charles Lwanga, les prélats ont intercédé auprès du Très-Haut, pour qu’il veille et accorde davantage de grâces aux douaniers du Gabon en général, et singulièrement à ceux de la direction régionale d’Oyem.
Par Prince Andry EBANG MVE