Fin des travaux du Dialogue national inclusif : Sur une note d’espoir

Les travaux du Dialogue national inclusif se sont achevés, ce samedi à Angondjé, avec la synthèse des différents responsables des Commissions économie, sociale et politique, ainsi que le discours de clôture du président du bureau dudit dialogue, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, par ailleurs archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Libreville.

C’EST sur une note d’espoir d’un « nouveau Gabon digne d’envies », que les travaux du Dialogue national inclusif (DNI) se sont achevés, ce samedi 27 avril 2024 au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé (commune d’Akanda), au nord de Libreville.

Occasion pour les responsables des commissions politique, économie et sociale, de présenter succinctement la synthèse de leurs travaux. Dans la commission politique, par exemple, le président ce celle-ci, Pr. Noël Bertrand Boudzanga, a annoncé la volonté des commissaires, de voir, non seulement, la suspension sur la sphère politique nationale, du Parti démocratique gabonais (PDG) et ses partis alliés, mais également, rendre inéligibles pendant trois ans, les principaux responsables de ces formations politiques issus du pouvoir déchu.

A cela s’ajoute, la proposition de suspension de tous les partis politiques jusqu’à la mise en œuvre des conditions des nouveaux partis politiques. Au niveau économie, la présidente de cette commission, Pr. Elsa Ayo-Bivigou, a indiqué que « le travail minutieux mené par la commission sociale, permet d’envisager une amélioration conséquente de la qualité et de l’expérience de vie des citoyens gabonais ».

Enfin, le président de la commission économie, Pr. Gabriel Zomo Yebe, a indiqué que la plupart des propositions ont convergé non seulement, pour booster l’économie nationale, mais également, pour que celle-ci soit dorénavant dans les mains des gabonais. (Nous y reviendrons plus en détail).

Le président du bureau du DNI, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, par ailleurs archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Libreville, a rappelé que les assises d’Angondjé avaient pour but : « définir des nouvelles institutions de la République pour une gouvernance efficace et inclusive, déterminer les rôles et les responsabilités de chaque institution, proposer des réformes pour renforcer les institutions existantes, définir une vision commune pour l’avenir du Gabon, identifier les défis et les opportunités du pays et mettre en place des solutions durables aux problèmes sociaux, économiques ».

Le rapporteur général du DNI, Murielle Minkoué Mintsa, a dressé le bilan de ces assises organisées sous l’égide du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ayant à sa tête le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.

La Rédaction

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