Dialogue national inclusif : Cap vers une économie diversifiée et créatrice d’emplois

C’est ce qui ressort de la synthèse des travaux de la Commission économie, présentée par son président, Professeur Gabriel Zomo Yebe.

PARMI les temps forts du clap de fin des travaux en commissions et sous-commissions du Dialogue national inclusif (DNI), le samedi 27 avril 2024 à Angondjé, fût indéniablement, la présentation de la synthèse du rapport de la Commission « Économie ».

Selon son président, Professeur Gabriel Zomo Yebe, tous les commissaires ont décidé, à une écrasante majorité, de sortir le Gabon d’une économie de rente, à une économie diversifiée et créatrice d’emplois au profil des gabonais issus de toutes les couches sociales.

« Nous avons une économie de rente, qui a montré ses limites. Cette économie a surtout montré que la manne pétrolière pouvait devenir une malédiction », a regretté l’enseignant-chercheur. Pour sortir de cette situation, les commissaires de son groupe ont opté pour un changement de paradigme.

Ainsi, pour bâtir un nouveau Gabon « en économie », le Pr. Gabriel Zomo Yebe et les autres commissaires pensent qu’il faut : « redonner confiance et espoir aux milliers de jeunes qui sont au chômage ; redonner confiance aux Petites et moyennes entreprises locales ; redonner confiance aux milliers de fonctionnaires qui attendent, soit leurs pensions, soit leurs arriérés de salaires ; redonner également confiance à nos petites entreprises qui, pendant longtemps, faute d’une politique de concurrence claire, ont souvent perdu le marché », a relevé le président de la Commission économie.

Une démarche qui consiste à « arracher » des mains des étrangers, les 90% de l’économie gabonaise. Les commissaires ont également résolu la situation du gap infrastruturel et le gap énergétique, pour mieux procéder à la transformation structurelle.

Mieux, pour redonner confiance aux gabonais, les membres de la commission économie pensent qu’il faut, entre autres, trouver urgemment des emplois aux jeunes diplômés et autres ; verser un revenu permanent aux ruraux (très souvent oubliés) ; réformer les OPS, la CNSS ; la CNAMGS ; la CCPF ; promouvoir et prioriser les PME/PMI gabonaises dans tous marchés publics.

« Il nous faut dorénavant nationaliser la sous-traitance. Sauf, s’il n’y a d’entreprises gabonaises qui puissent le réaliser », pense Pr. Gabriel Zomo Yebe.

La Rédaction

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