Oyem : Des mets du terroir exposés au public
Il s’agit d’une mini-foire d’exposition organisée du 28 novembre au 3 décembre 2022, par la direction provinciale de la Culture du Woleu-Ntem, que chapeaute Katia Andeme. Un événement qui a été lancé par le gouverneur du Septentrion, Jules Djéki.
C’EST sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts, que la direction provinciale de la Culture du Woleu-Ntem, organise du 28 novembre au 3 décembre 2022 à Oyem (Nord du Gabon), la première édition de « La semaine des mets traditionnels du terroir », sous le thème : « Ma culture, mon identité ».
Cet événement de valorisation et de promotion culturelle a été lancé officiellement par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, en présence du premier maire-adjoint de la commune d’Oyem, Alain-Christian Pandzou, du préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou et de certains chefs de services.
Occasion pour la directrice provinciale de la Culture et des Arts du Septentrion, Katia Andeme, de rappeler que de cette exposition est de « valoriser l’art culinaire qui est peu connu par la nouvelle génération. De ce fait, la semaine dédiée à l’art culinaire du Woleu-Ntem mettra en lumière l’exclusivité des mets locaux ».
La cheffe de service provinciale de la Culture n’a pas manqué de préciser qu’il s’agit « d’un projet spécifique de la province, qui contribue au dynamisme de la matière, de la diversité des produits de consommation. Cette exposition regroupe les artisans, les agents, les conseillers municipaux et départementaux », a martelé Katia Andeme.
Une activité qui a été très appréciée par les femmes commerçantes du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Tant, elle leur permet de venir présenter et valoriser leur savoir-faire au niveau culinaire. Le premier maire-adjoint, Alain-Christian Pandzou, n’a pas tari d’éloges cette initiative de la direction provinciale de la Culture et des Arts.
« Très belle initiative (…). Nous avons découvert des mets qui ont été faits par nos grands-mamans. C’est une occasion pour les jeunes générations de venir apprécier ce qui se faisait de bon à notre époque », s’est réjoui l’édile.
Par Emmanuel EBANG MVE
