Woleu-Ntem : Les nouveaux préfets et sous-préfets en fonction

Il s’agit des préfets des départements du Haut-Como et du Haut-Ntem, respectivement de David Ickombolo et d’Émile Mabika Mboutsou, ainsi que des sous-préfets des districts de Meyo-Kye, Michel Obiang Meyo, de Bikondom, Djoe-Gaël Edou Ollomo, de Bolossoville, Guy José Beyime Ekongolo et d’Akam-Essatouk, Bruno Mehoulobadi. Ils ont été installés par le gouverneur du Septentrion, Jules Djéki.

LES préfets et sous-préfets promus lors du Conseil des ministres du 1er septembre dernier dans la province du Woleu-Ntem, ont été installés le vendredi 14 octobre dernier à Oyem, par le gouverneur du Septentrion, Jules Djéki, à la faveur d’une cérémonie solennelle organisée à l’esplanade du gouvernorat.

Parmi les promus, il y a le préfet du département du Haut-Como (Medouneu), David Ickombolo, qui succède à Ernest Nzouba Mouedy, le préfet du Haut-Ntem (Minvoul), Émile Mabika Mboutsou, qui prend la place de François Lemongo. Mais aussi, les sous-préfets du district de Meyo-Kye, Michel Obiang Meyo, qui remplace le retraité Martin Mba Mengue, de Bikondom, Djoe-Gaël Edou Ollomo, succès à Dagobert Essono Nguema, de Bolossoville, Guy José Beyime Ekongolo à la place de Magloire Messie, et d’Akam-Essatouk, Bruno Mehoulobadi, resté longtemps intérimaire.

Le préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, a également été confirmé à son poste lors dudit Conseil des ministres. Seul manquait à l’appel, le nouveau préfet du département du Ntem, Alfred Ogoula.

Avant de prendre leurs charges et attributs, le secrétaire général e la préfecture du Woleu, Cyprien Meboune, a fait la présentation des curriculum-vitae des promus, avant de faire lecture des textes de loi qui encadrent leurs fonctions. Le gouverneur a, ensuite, installé les uns et les autres dans leurs fauteuils, avant de les transmettre les attributs de commandement.

Occasion pour Jules Djéki d’inviter au travail, ses anciens et nouveaux venus dans le commandement. Il n’a pas manqué de leur rappeler la première des responsabilités qui est la leur : « représenter le chef de l’État et l’exécutif, dans leurs rayons d’action territoriaux. C’est une forte responsabilité dans la mesure où, on doit faire preuve d’exemplarité et de modèle ».

Ensuite, le gouverneur a invité les promus à tout mettre en œuvre, pour mieux connaître d’abord les populations dont ils ont la lourde charge d’administrer. « Les fonctions qui sont les nôtres, ce ne sont que des fonctions de service public. Nous avons le devoir de travailler pour le plus grand nombre (…). Dans cette relation que vous avez avec les communautés, vous avez également à rendre compte. Certains territoires ont été secoués par des dysfonctionnements. Il vous revient de redorer le blason de ces fonctions, ô combien nobles ! », a exhorté M. Djéki.

Il a appelé les promus à aller au-delà de leurs compétences, dans le fonctionnement quotidien de l’administration, pour booster l’économie locale en collaboration avec les populations locales. Jules Djéki a conseillé les nouveaux préfets et sous-préfets, à œuvrer pour la mise en place des forêts communautaires, pour le bien-être social des ruraux.

Au nom des promus, le préfet du Haut-Como, a remercié les plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, pour leur nomination et reconduction aux prestigieuses fonctions de préfet et sous-préfet. « Dans la mission de représentation de l’ordre désirable, c’est-à-dire l’État, nous ne saurons faire cavalier seul. Nous devons rester des partenaires loyaux et engagés dans la recherche de l’épanouissement de nos populations dans un territoire de liberté, de sécurité et de prospérité », s’est engagé au nom de tous, le préfet David Ickombolo.

Non sans rassurer que, « nous serons des chefs totalement disponibles et à l’écoute dans l’intérêt bien compris, de l’institution (…). Nous allons cultiver sans outrance, mais sans complaisance non plus, qu’ils fassent preuve de professionnalisme, c’est-à-dire : l’assiduité et la régularité, la loyauté et le dévouement, l’éthique et la probité morale, la responsabilité et le respect de la hiérarchie ».

Par Esther Majoie ASSONG EBANG

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