[Oyem/Présidentielle 2023] : La diaspora de France prête à soutenir Ali Bongo Ondimba

Certains des membres de cette jeunesse Oyemoise de France et celle vivant dans le chef-lieu du Septentrion, l’ont fait savoir au cours d’un échange public avec les notables du Corps-de-garde du Centre-ville d’Oyem. Cette rencontre était animée par Bélange Ovono Mezui.

DEPUIS quelques temps, des jeunes représentants de la diaspora de France et originaires d’Oyem et les jeunes leaders du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem sillonnent les quartiers de la commune et les villages du département du Woleu, pour une campagne de sensibilisation en vue des élections générales à venir au Gabon.

Certains de ces jeunes compatriotes ont échangé, le dimanche 30 avril 2023, avec les notables du Corps-de-garde situé au Centre-ville d’Oyem. Le but de ces échanges étant d’expliquer aux populations le bien-fondé de la décision prise par ces « jeunes conscients », d’accompagner le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, dans sa quête pour un troisième mandat à la tête du Gabon.

« Nous soutenons les actions du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Mais, entre le Chef de l’État et les populations, nous constatons qu’il n’y a pas un bon relais. Et, cela a perduré depuis des années. On est obligé en tant que natifs du département du Woleu, de mettre des mécanismes en place pour que nous-mêmes, s’il le faut, nous allons accompagner le Chef de l’État dans un sens vrai », a martelé Bélange Ovono Mezui, membre de la diaspora de France.

Pour cette jeunesse, il est que le développement d’Oyem tant espéré depuis des lustres, commence enfin. Lequel développement passe nécessairement par les efforts de tous aux côtés du Président de la République.

« La diaspora va travailler dans plusieurs volets. Déjà, il faut déjà soutenir la politique du Chef de l’État, aider les jeunes sur place ici à Oyem. Ceci, c’est pas parce que nous sommes en période d’élections. Mais, parce qu’il le faut. Il y a des choses qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il faut bien commencer quelque part », a précisé le Gabonais de France.

Pour la diaspora de l’Hexagone, le moment est venu de changer de paradigmes dans leur vision du vivre-ensemble et de la construction du pays. « Depuis deux mandats du Président de la République Ali Bongo Ondimba, on est resté longtemps à crier dans les réseaux sociaux, à dire du n’importe quoi. Il est temps de s’exprimer et de mettre des mécanismes en place, de telle sorte que la politique du Chef de l’État soit accompagnée véritable par des actes concrets », pense Bélange Ovono Mezui.

Pour y parvenir, la diaspora et les les jeunes leaders locaux entendent contribuer à l’élection, non seulement d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle, mais également, aux députés, sénateurs et conseillers municipaux et départementaux qui font l’unanimité auprès de la population et surtout, qui peuvent apporter le développement escompté par la population locale.

« A Oyem et dans le département du Woleu, nous comptons élire les gens qui sont en phase avec les populations. Parce qu’il y a des gens qui occupent des postes et des portefeuilles, qui ne sont pas en phase avec la population. Nous ne voulons plus de cette politique. Il est temps que les jeunes d’Oyem, eux-mêmes, se mettent en place, et qu’ils travaillent pour leur département et pour leur commune », a poursuivi Bélange Ovono Mezui.

Dans cette noble et délicat engagement, les membres de la diaspora sont soutenu par le Collectif des jeunes leaders du département du Woleu et de la commune d’Oyem, ayant à leur tête, Jean-Benoît Essono Ellebiang dit « Arizeur » et Julie Melaïde Zemo Ekogha. Lesquels ont invité les « vieux, à accompagner les jeunes dans leur démarche, en vu d’un développement harmonieux du département du Woleu, en général, et de la ville d’Oyem, en particulier.

Les notables ont pris acte de la démarche prise par la diaspora et les jeunes leaders locaux. Au nom de ceux-ci, M. Ngomo Sima, a rassuré les uns et les autres de ce que la notabilité du Corps-de-garde est, et sera toujours favorable aux démarches qui visent le développement d’Oyem et du département du Woleu.

Par Emmanuel EBANG MVE

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