Oyem : Le bilan de la Fenasyca et de la Conafac présenté aux membres de la base

C’était lors du séjour dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, du président de la Fédération nationale des syndicats des secteurs de la Culture et des Arts (Fenasyca), Christian Mermance N’nang Nsome, par ailleurs président de la coordination nationale des fédérations artistiques et culturelles (Conafac).

LA ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, a constitué la seconde étape – après Lambaréné – de la tournée nationale qu’effectue le président de la Fédération nationale des syndicats des secteurs de la Culture et des Arts (Fenasyca), Christian Mermance N’nang Nsome, par ailleurs président de la coordination nationale des fédérations artistiques et culturelles (Conafac).

A la suite des civilités au gouverneur du Septentrion, Jules Djéki, le responsable syndical s’est retrouvé, le 21 octobre dernier au Centre de lecture et d’animation culturelle (Clac), avec les membres de la base desdites structures syndicales. En présence du délégué provincial du Synaca, Marcel Engonga Ollomo, des agents publics en fonction, retraités personnels de main d’œuvre non permanente (Monp) du ministère de la Culture et les artistes.

Occasion pour le leader syndical, non seulement de faire une présentation succincte de la Fenasyca et la Conafac, mais également de dresser le bilan des activités menées au cours des derniers mois. Un bilan que Christian Mermance N’nang Nsome a jugé satisfaisant, « dans la mesure où, plusieurs revendications que nous avons présentées au gouvernement de la République ont trouvé des solutions », s’est-il réjoui.

Le président de la Fenasyca et de la Conafac n’a pas manqué de présenter aux adhérents desdites structures syndicales, les points des discussions actuelles avec la tutelle. Les points saillants qui sont le cahier de revendications sont, entre autres, les problèmes de nomination au sein du ministère de la Culture, des affections, des étudiants en fin de cycle à l’Enam (École nationale d’arts et manufactures) – dont 300 ont déjà été recrutés à la Fonction publique et il en reste 24.

Il y a également « l’épineux problème des recrutements directs. Notre ministère a besoin de certains profils, qui lui permettront de bien fonctionner. Ces profils doivent faire l’objet d’un recrutement direct. Sans oublier les cinq agents que le ministère utilise depuis plus de douze sans être recrutés. Nous souhaitons que leur situation soit régularisée le plutôt possible », a souhaité Christian Mermance N’nang Nsome.

Il a profité également de ces échanges, pour rassurer les représentants et sympathisants des deux coalitions syndicales de ce que leurs différentes situations administratives – les textes d’intégration et de titularisation, de recrutement et d’avancement – seront bien traités au ministère de la Fonction publique.

A l’endroit des artistes, « nous sommes venus apporter un message très précis, en leur disant que les droits d’auteurs qu’ils attendent, n’émanent pas de l’État. Ils sont l’émanation de la taxe sur la copie privée que certaines entités administratives et sociétés privées doivent payer aux artistes », a précisé le leader syndical.

M. N’nang Nsome a donc invité les artistes à rejoindre la Fenasyca et la Conafac, pour mener un combat commun, en vue de régler une fois pour toute, cet éternel problème des droits d’auteurs au Gabon.

Par Emmanuel EBANG MVE

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