[Poursuivis de 12 chefs d’accusation] : Noureddine Bongo Valentin et sciés séjournent désormais à la prison centrale de Libreville

Ils sont poursuivis par le parquet de la République, entre autres pour haute trahison contre les institutions de l’État, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bandes organisées, faux et usage de faux.

L’ancien coordonnateur général des affaires présidentielles (CGAP) du régime déchu au Gabon, Noureddine Bongo Valentin, et les membres de sa tristement célèbre « Young team », séjournent depuis le mardi 19 septembre 2023 après-midi, dans les geôles de « Sans-famille » (nom de la prison centrale de Libreville).

Il s’agit de l’ancien directeur de cabinet du CGAP, Ian Ghislain Ngoulou, l’ancien directeur cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba (président déchu), Mohamed Aliou Saliou, ainsi que son frère Ismaël Oceni et l’ancien porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, et Cyriaque Mvourandjiami.

Les membres de cette « Young team » sont poursuivis de 12 chefs d’accusation par le parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville. Lesquels motifs sont entre autres, haute trahison contre les institutions de l’État, détournement massif des deniers publics, complicité de détournement de fonds, malversations financières internationales en bandes organisées, blanchissement des capitaux, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants.

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Steeve Nzeko Dieko, Jordan Kamuset, Amédée Moundendé, Kim Oun et Périn Zolie Lekibi ont, quant à eux, recouvré la liberté après leur audition. Ce n’est pas le cas de l’ancien directeur financier de la mairie de Libreville, Gisèle Yolande, qui est poursuivi de blanchiment des capitaux et association de malfaiteurs.

Dans une déclaration à la presse, ce mercredi 20 septembre, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Raponat, a précisé que ces crimes sont prévus et punis par les articles 5, 6, 101, 109 alinéa 1, 112 alinéa 3, 115, 117, 127, 133, 141, 193 et 380 du Code pénal.

Le procureur de la République a toute prévenu que les enquêtes qui se poursuivent, pourraient conduire à de nouvelles interpellations.

La Rédaction

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