Mitzic : Elle bastonne à mort son fils de 13 ans

Dame Régis Melighe Mevoung, âgée de 35 ans, a été écrouée à la prison centrale d’Oyem pour avoir roué des coups ayant entraîné le décès de son fils, Emmanuel Mevoung Me Mba, qui était élève dans un établissement secondaire du chef-lieu du département de l’Okano.

La ville de Mitzic

UNE Gabonaise de 35 ans, nommée Régis Melighe Mevoung, a été écrouée à la maison d’arrêt d’Oyem, il y a peu, pour avoir roué des coups à l’aide d’une branche de goyavier, ayant entraîné la mort de son fils de 13 ans, Emmanuel Mevoung Me Mba, élève dans un établissement secondaire de Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano (Nord du Gabon).

A en croire une source proche du dossier, les Officiers de la police judiciaire (OPJ) de la brigade-centre de gendarmerie de Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano (Nord du Gabon), ont été alertés par une personne de bonne foi, de ce qu’un enfant aurait été frappé à mort par sa mère, dans un quartier de la ville. Sans perdre une seconde, le commandant de brigade a immédiatement dépêché ses éléments sur le lieu du drame.

Une fois sur place, les enquêteurs ont trouvé les membres d’une famille en pleine cérémonie funéraire. Ils s’apprêtaient à inhumer le corps d’un jeune homme, qui était dans un cercueil.

Avant cette phase d’enterrement, les pandores ont exigé à la famille de procéder d’abord à l’autopsie du corps. Une injonction qui a été exécutée par un médecin de la place.

Les résultats des examens auraient des traces de coups sur la tête de la victime. Considérée comme la principale suspecte, dame Régis Melighe Mevoung, a immédiatement été interpellée par les gendarmes.

Ramenée au poste, la trentenaire a, sans hésiter, reconnu des faits qui lui sont reprochés. Régis Melighe Mevoung aurait déclaré avoir tenté de corriger l’enfant à l’aide d’une branche de goyavier, suite aux nombreuses plaintes déposées chez elle par les responsables de l’établissement et le voisinage, qui accusaient le jeune Emmanuel Mevoung Me Mba, d’être auteur d’actes de banditisme.

Selon la même source, avant de « corriger » l’enfant, la présumée meurtrière aurait d’abord pris soin de le ligoter. Des actes de torture et de violence, qui ont engendré le décès du lycéen.

Présentée devant le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, dame Régis Melighe Mevoung a été reconnue coupable de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de son rejeton. Elle a été transférée à la maison d’arrêt du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem pour y attendre le jour de son jugement.

Par E-EM.

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