Bitam : Le ministre Charles Mvé Ellah lance les travaux de réhabilitation du dispensaire de Meyo-Kye
Cette structure sanitaire va se muer sous peu, en Centre médical. La date de livraison du chantier est prévue pour le mois de décembre 2022 prochain.
SOUS peu, le dispensaire de Meyo-Kye, dans le département du Ntem (nord du Gabon), sera érigé en Centre médical. Les travaux de réhabilitation y relatifs ont été lancés le mercredi 23 novembre 2022, par le natif du département du Ntem, Charles Mve Ellah, par ailleurs ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. En présence du sous-préfet du district de Meyo-Kye, Michel Obiang Meyo, des autres autorités administratives et politiques du département du Ntem.
Pour le directeur de la société SBMEVBTP, Sellé Diagne, adjudicataire des travaux , le chantier sera livré à la fin du mois de décembre 2022. Cette PME (Petite et moyenne entreprise) a mission de réaliser la construction d’une salle de consultation, d’observation et d’un laboratoire, une salle de la Covid-19, les blocs sanitaires. L’approvisionnement en eau sera réalisée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
A encore le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ce dispensaire va bientôt se muer en centre médical avec en sus, la possibilité pour les malades, de faire aux analyses d’examens sur place. « J’ai souhaité être ici à Meyo-Kye, pour assister au lancement des travaux de réhabilitation de ce dispensaire. Il est arrivé à une certaine époque, dans le cadre de mes activités politiques, je l’ai fait moi-même. Mais, les efforts n’étaient pas soutenus. Cette fois-ci, avec l’appui des partenaires extérieurs et du gouvernement gabonais, aujourd’hui vous allez désormais avoir un dispensaire beaucoup plus fonctionnel », a précisé le natif du district de Meyo-Kye.
Une structure de santé moderne, qui sera livrée à une population villageoise qui ne savait plus où se donner la tête en cas de maladie. Plus de 90% de ces populations étaient parfois obligées de traverser la frontière camerounaise, pour amener leurs parents souffrants dans les hôpitaux plus huppés de Kye-Ossi et d’Ambam, dans la Région du Sud Cameroun.
Par Emmanuel EBANG MVE
