Woleu-Ntem : Le ministre Mathias Otounga Ossibadjouo vante la réforme sur la décentralisation

EN séjour officiel dans la province du Woleu-Ntem, du 24 au 27 juillet 2021, le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires, Mathias Otounga Ossibadjouo, qu’accompagnait une forte délégation, a vanté et vulgarisé les mérites de la réforme sur la décentralisation auprès des élus locaux et d’autres responsables administratifs provinciaux.

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Les 25 et 26 juillet, le membre du gouvernement a organisé un atelier de formation et une rencontre y relative, respectivement à la salle des mariages de l’hôtel de ville d’Oyem et l’esplanade de la sous-préfecture du district de Meyo-Kye (Bitam), située à la zone frontalière du Gabon avec le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.

En présence du gouverneur du Septentrion, Jules Djeki, des préfets du Woleu, du Ntem, des conseillers membres des bureaux des conseils municipaux et des départementaux d’Oyem, Bitam, Mitzic, Minvoul et Medouneu.

Occasion pour le ministre, de préciser que la réforme sur la décentralisation tient à cœur le président de la République, Ali Bongo Ondimba. C’est pour sa mise en œuvre effective et sa vulgarisation auprès des élus locaux que la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, a instruit cette mission, entamée depuis le 5 juillet 2021, dans la province de la Ngounie, ensuite dans l’Ogooue-Ivindo.

M. Otounga Ossibadjouo a indiqué par la suite, que la décentralisation devrait permettre, à terme, de réduire des écarts de développement entre les villes du pays. Cette décentralisation est « un processus lent, long et permanent de transfert des compétences de l’État central, vers les collectivités locales que sont les mairies et les conseils départementaux », a reconnu le ministre.

Il a toutefois précisé à l’auditoire que le but de cette réforme sur ma décentralisation est, entre autres, rapprocher l’administration des usagers, renforcer la démocratie locale, améliorer la gouvernance, faire des collectivités de véritables opérateurs économiques création d’emplois et des richesses, rendre le service public plus efficient.

Il ressort que, c’est depuis la Conférence nationale de 1990 et les Accords de Paris de 1994, que les autorités ont donné un véritable coup d’accélérateur sur la mise en place d’une Loi sur la décentralisation avec son adoption. Celle-ci a surtout pris forme avec la détermination du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba pour qui, « la décentralisation n’est pas une option, mais une nécessité », a rappelé le membre du gouvernement.

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Au cours de l’atelier d’Oyem,Medoux Yougui, conseiller du ministre en charge de l’Appui à l’action sociale, a exposé sur la Loi organique n° 001/2014 du 15 juin 2015, relative à la décentralisation ; le projet de décret portant statuts du Fonds de péréquation des collectivités locales et sur le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de la coopération décentralisée.

Le conseiller juridique du ministre, Harnack Claver Mbele, a quant à lui, présenter le Décret n° 00112/PR/MDCDT/du 10 avril 2020, portant création, attributions et organisation du ministère de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires. Il s’est également appesanti sur le Décret n°000304/PR/MDCDT du 14 août 2020, fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de la décentralisation ; la Loi n° 028/2020 du 24 décembre 2020, fixant les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales.

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A Meyo-Kye, Mathias Otounga Ossibadjouo a fait une présentation détaillée des projets de développement intégré de la zone des « Trois frontières »: Gabon-Cameroun-Guinée-Équatoriale (PDIZTF); Le projet transfrontalier des Jeunes tisserands de la paix dans les régions frontalières du Gabon, Cameroun et Tchad.

Le sous-préfet du district de Meyo-Kye, Martin Mba Mengue, a profité de cette opportunité, pour présenter au ministre la carte postale de tout le district et les préoccupations des 4 300 âmes qui y vivent. Ce, en présence du préfet du Ntem, Jean Claude Mounziegou Maloulah, des maires de Bitam et d’Oyem, respectivement, Jules Mbele Asseko et Christian Abessolo Menguey.

Lesquelles autorités ont reçu des mains du membre du gouvernement, des réglementaires déjà disponibles, relatifs à la réforme sur la décentralisation dans notre pays. Notons qu’au cours de leur séjour dans le Woleu-Ntem, Mathias Otounga Ossibadjouo et sa suite ont également visité des zones frontalières de Medzeng (département du Woleu), Eboro et Mebo’o (département du Ntem).

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