[Sobraga Oyem] : Les petites « 33 » Export, Castel, Doppel, Booster et Djino désormais fabriqués sur place

Cette annonce a été faite par les responsables de l’entreprise au cours de l’inauguration officielle de de la production de la ligne de ces petits formats de verres consignés de 30 et 33 centilitres.

L’USINE de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, a lancé officiellement, le vendredi 1er juillet 2022, sa ligne de production de petits formats de verres consignés de bières et boissons gazeuses de 30 et 33 centilitres. Il s’agit notamment des petites « 33 » Export, Castel, Doppel, Booster et la gamme de Djino, qui seront désormais produits sur place à Oyem.

A travers cette inauguration, la Sobraga met une fois de plus en exergue, sa vision d’entreprise engagée dans le domaine de l’innovation, de la qualité et de la responsabilité sociétale. « La Sobraga Oyem continue de développer son activité et son outil industriel, au cœur de la vie socioéconomique de notre belle région », indiqué Joséphine Oyane, directrice d’exploitation du site Sobraga d’Oyem.

Selon elle, tenant compte de l’éloignement géographique dudit site, ce projet de production et d’embouteillage de petits formats de verres consignés, a été lancé en 2019. Lequel projet visait à accroître « notre indépendance vis-à-vis de l’usine mère de Libreville qui, jusque-là, est demeurée notre fournisseur aussi bien des matières premières, que des boissons que nous ne pouvions produire sur place. Ce qui n’est pas négligeable comme challenge car, la production des petits formats à Oyem permet désormais, non seulement d’améliorer leur disponibilité dans la région, mais également de réduire le coût de ces boissons », a précisé Madame Oyane.

Un nouvel outil qui a nécessité un gros investissement au sein de l’usine, avec notamment l’acquisition d’une nouvelle laveuse, de nouveaux équipements de changement de format à la soutireuse, la décaisseuse, l’étiquetteuse et l’encaisseuse. Un investissement qui traduit « la volonté du Groupe Castel Gabon de développer davantage son tissu industriel à travers l’étendue du territoire national. Mais, il constitue surtout, une des réponses aux diverses sollicitations de nos clients. Aspect qui matérialise notre capacité d’innovation, grâce à laquelle nous savons continuellement nous adapter aux besoins du marché, a poursuivi la directrice d’exploitation de Sobraga Oyem.

Le secrétaire général de ladite société, Xavier Jaffret, de rappeler que l’ambition de la Sobraga est de devenir, non seulement la société préférée des gabonais, mais également d’être un acteur régional de référence dans le management de la qualité, la capacité d’innovation et l’engagement citoyen. « La décision de cet investissement s’inscrit dans cette vision. Oyem a dorénavant la capacité de produire les petits formats de nos boissons. Ce choix a été motivé par le souhait de mieux servir nos consommateurs. Fini l’acheminement depuis Libreville. Proximité de nos produits, offre diversifiée, disponibilité plus immédiate de tous nos produits, et bien sûr, à un meilleur tarif (…). C’est aussi notre façon de participer à la lutte pour le pouvoir d’achat », a martelé le SG de la Sobraga.

M. Xavier Jaffret n’a pas manqué d’ajouter que, la deuxième motivation de ce projet est de confirmer notre encrage régional. Le Groupe Castel est très attaché à cette présence en province au Gabon. Avec six usines réparties sur l’ensemble du territoire national, nous considérons que c’est une véritable force « , a-t-il déclaré.

Au nom du gouverneur empêché, le préfet du département du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, a tiré un coup de chapeau aux responsables de la Sobraga, pour la mise en service de ce nouvel outil de production. Il s’est surtout réjoui que cette entreprise citoyenne participe depuis 1976, au développement du tissu économique de la province du Woleu-Ntem en général, et singulièrement du département du Woleu.

A noter que cette cérémonie a été couronnée par la remise des médailles de travail à trois agents de la Sobraga. Nous y reviendrons.

Par Emmanuel EBANG MVE