Oyem : Les journées internationale et nationale de la femme célébrées autour de plusieurs activités

Conférences-débats, exposition vente, dégustation des mets locaux et prestation des artistes et colonies étrangères, ont entretenu en haleine de nombreuses femmes présentes l’Hôtel de ville d’Oyem, autour du gouverneur du Septentrion, Jules Djéki.

LA gente féminine, issue des diverses classes sociales, administratives et associatives de la commune d’Oyem et du département du Woleu, commémore en différé, dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, du mardi 9 au mercredi 10 mai 2023, les journées internationale et nationale de la femme sous le thème : « La gestion de la cité par la femme ».

En présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, et de la consule générale de la République de Guinée Équatoriale à Oyem, Milagrosa Mangue Ondo.

Ouvrant cet événement, le gouverneur a rendu un hommage mérité à la ferme, en général, mais à la gabonaise, en particulier, pour sa position stratégique et plus que incontournable au sein de la cellule familiale. « Est-il encore besoin de rappeler que le Gabon, à travers ses politiques publiques, a toujours mis en exergue la place que la femme doit occuper dans la société. Source d’inspiration par excellence pour beaucoup de pays, le leadership féminin à la gabonaise, mérite d’être consacré car, il faut l’admettre sans concession, cela est palpable à travers les sphères administrative, politique, civile voire militaire », a indiqué le gouverneur.

M. Djéki pense d’ailleurs que : « Célébrer la femme, c’est célébrer la vie car, c’est elle qui donne la vie. Célébrer la femme, c’est célébrer la famille car, c’est elle qui tient le foyer. Célébrer la femme, c’est célébrer l’humanité ».

Un double journée qui vise à rendre un vibrant hommage aux femmes du monde entier, qui se battent pour promouvoir l’égalité des sexes et pour l’autonomisation de la femme. Pour le chef provincial de la famille, Blandine Mve, « Au Gabon, la Journée nationale de la femme, initiée en 1998 par les plus hautes autorités du pays, a pour objectif de promouvoir les droits socio-économiques des femmes, de présenter leur savoir-faire et de les encourager à mettre en place les activités génératrices de revenus », a-t-elle précisé.

Elle n’a pas manqué d’ajouter que « La célébration de la Journée internationale de la femme, consacrée par le Système des Nations Unies, rappelle, en effet, la lutte amorcée en 1857, par les femmes disséminées à travers la planète, pour protester contre les mauvaises conditions de travail dont elles sont victimes ».

A noter que cette première journée dédiée à la femme a été ponctuée par des conférences-débats, dont portant sur : « Femme et entreprenariat. Quel impact dans l’économie ? », animée par Emery Mapangou, fondateur du Fond chrétien pour le développement d’Afrique.

Mais également la conférence animée par le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Périne Ada Obiang, sur : « Les nouvelles dispositions du Code civil et pénal au Gabon/le renforcement des droits de la femme et la réduction des inégalités homme-femme ».

D’autres intervenantes ont contribué à la réussite de ces moments d’échanges, à l’instar de la cheffe de service provinciale de l’ANPI dans le Woleu-Ntem, Douchka Ntsame Beyeme, la cheffe de projet PDAR2, Colette Ntoutoume, etc.

En dehors de ces échanges pédagogiques, le public a également eu droit à une foire d’exposition-vente, de dégustation des mets locaux, de la prestation d’artistes et des colonies étrangères vivant à Oyem.

La journée de mercredi 10 mai prévoit les inscriptions suivie d’une formation sur l’atelier portant sur : « Comment créer une entreprise ? », la remise des attestations de participation et fin des conférences-débats.

Par Emmanuel EBANG MVE

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