Oyem : La médaille de travail pour 41 agents de la SEEG

C’était en présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, et du directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Gustave Aimé Mayi.

QUARANTE-et-un agents de la direction région nord (Ogooué-Ivindo/Woleu-Ntem) de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ont été gratifiés de la médaille de travail, le vendredi 5 mai 2023, dans une suite hôtelière d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon).

En présence du gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djéki, du directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi, et de nombreux agents de cette entreprise en service à la direction région nord. Parmi les bénéficiaires, il y a eu 21 médaillés de bronze et 4 d’argent.

A cela s’ajoutent 21 récipiendaires de la médaille de bronze, 3 d’argent et 8 d’or de la SEEG, ainsi que 5 personnels décorés de la médaille de platine de la SEEG (qui est décerné aux agents qui ont au moins 35 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise).

Tous ces récipiendaires sont des cuvées 2021 et 2022, qui totalisent 10, 15, 20, 25, 30 et 35 d’ancienneté, de bons et loyaux services rendus à l’entreprise. Le directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi, a profité de ces instants festifs pour inviter les médaillés qui sont encore en activité, à « relever les défis de la transformation organisationnelle de notre entreprise, afin d’atteindre les objectifs de performance contenus dans la nouvelle convention de concession », a-t-il exhorté.

Face aux préoccupations des partenaires sociaux, le patron de la SEEG s’est engagé à apporter « solutions urgentes et pérennes, afin de mobiliser tous les collaborateurs autour des objectifs stratégiques de la SEEG. Notamment, l’amélioration de nos résultats, le renforcement de la performance et de la profitabilité », a martelé M. Mayi.

Lequel a informé l’auditoire qu’une opération de régularisation des situations administratives des temporaires, menée par la direction des ressources humaines, a démarré le 3 avril dernier. A ce jour, « elle a permis de basculer 151 temporaires de l’Estutaire, du Centre-Sud, de l’Est et du Littoral à contrat déterminé et de professionnalisation. En ce qui concerne la direction région nord, ils sont 64 temporaires dont les situations administratives sont en cours de traitement », a ajouté le directeur général de la SEEG.

Le délégué du personnel, Dieudonné Beko’o, s’est réjoui de l’excellente collaboration qui prévaut, depuis quelques temps, entre la direction générale et les partenaires sociaux, à travers le dialogue social instauré au sein de l’entreprise, et qui se traduit aujourd’hui par « la déscripation des tensions dans notre entreprise et par la suite, peut favoriser l’éclosion d’un climat sain pour le développement de notre société », a déclaré le représentant des agents.

Il n’a pas manqué d’énumérer les quelques difficultés auxquelles le personnel est confronté aujourd’hui : le sous- effectif, l’insuffisance des moyens logistiques et roulants. « Des postes de travail désormais insuffisant, quatre à cinq personnes se bousculent sur un seul ordinateur (…), 90% de notre parc automobile est vétuste. Ces véhicules ont dix, douze et même quinze ans depuis la première mise en service, et pour plusieurs, ils sont au garage », a regretté Dieudonné Beko’o.

Enfin, le directeur provincial du travail, Ruffin Moudounga, a indiqué qu’à travers la médaille reçu par les 41 récipiendaires, c’est leur mérite et leur savoir-faire qui sont reconnus et célébrés. L’article 8 du code du travail dispose à cet effet que : « l’État récompense le mérite à l’ancienneté des travailleurs, par la distinction nationale dénommée médaille du travail ».

A l’endroit des ayant-droits à la distinction honorifique, Ruffin Moudounga, a rappelé que « recevoir la médaille du travail, n’est pas une fin en soi. Mais, un appel à plus d’ardeur et de rigueur au travail. Ceci vous permettra de continuer à bénéficier de la confiance de vos supérieurs hiérarchiques ».

Une cérémonie de remise de médailles qui s’est terminée autour d’un vin d’honneur.

Par Emmanuel EBANG MVE

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