[Brazzaville/BDEAC] : Le conseil d’administration présidé par la ministre gabonaise Nicole Janine Lydie Roboty Mbou

C’est en sa qualité de présidente en exercice, que la ministre gabonaise chargée de l’Economie et de la Relance a dirigé, dans la capitale congolaise, les travaux du conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), le 27 septembre dernier, en présence de tous les administrateurs et la haute direction de cette institution bancaire sous-régionale.

LES travaux du conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) se sont déroulés, le 27 septembre dernier, à Brazzaville (capitale du Congo).

Un conseil d’administration qui a été dirigé de main de maître par la ministre gabonaise de l’Economie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, en présence de tous les administrateurs dont leur président du conseil d’administration (PCA), Dieudonné Evou Mekou, et de la haute direction de cette institution bancaire sous-régionale.

L’ordre du jour portait sur l’audit de césure de mandature 2017-2022 ; l’exécution budgétaire à la fin du mois de juin 2022 et le collectif budgétaire pour cet exercice. Sur le premier point, la ministre de l’Economie a rappelé que le rapport de l’audit de la banque entre 2017 et 2022 a recommandé dix grands axes d’amélioration, identifiés selon les activités principales de la BDEAC.

Il s’agit de « la gouvernance et la stratégie globale ; l’organisation interne et le pilotage opérationnel de la banque ; la prise des engagements, les opérations de financement et le cycle du projet ; le dispositif de gestion des risques et la gestion du portefeuille ; la mobilisation des ressources et la gestion de la trésorerie ; le pilotage comptable et financier ; la gestion des affaires juridiques et la sécurisation des actes ; le dispositif d’audit et de contrôle interne ; le pilotage du système d’information ; la gestion du capital humain et de moyens généraux », a énuméré Nicole Janine Lydie Roboty Mbou.

Non sans préciser que ce rapport d’audit, commandé par la banque, est une exigence statutaire (article 24.1 des statuts de la BDEAC). Il a pour objectif de permettre au nouveau président – qui est entré en fonction le 18 juin 2022 – d’établir la situation de référence de la BDEAC et d’établir son plan d’actions.

Sur le second point de l’ordre du jour, le membre du gouvernement a relevé que « l’exécution du budget au cours du deuxième semestre de l’exercice 2022 fait ressortir l’exécution un niveau de produits en deçà des objectifs, et une exécution relativement satisfaisante des dépenses ».

Il ressort qu’au 30 juin 2022, le total des « produits » réalisés par la banque est de 21 milliards 005 millions 885 mille 119 francs CFA, contre les prévisions annuelles estimées à 52 milliards 050 millions 337 mille 508 francs CFA. Soit un taux de recouvrement de 49,29%. Sur la même période, les dépenses de la banque ont été exécutées à hauteur de 21 milliards 144 millions 510 mille 291 francs CFA , contre les prévisions annuelles de 48 milliards 103 millions 887 mille 401 francs CFA, soit un taux d’exécution de 43,9%.

Cependant, « l’exécution des dépenses montre un net contraste, entre un faible taux d’exécution des dépenses en capital, soit 1,8%, et un léger dépassement des dépenses d’exploitation, soit 52,7% », a relevé le ministre de l’Economie et de la Relance. En sa qualité de présidente en exercice, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, a émis le vœu, à l’ouverture de la session, de voir la BDEAC s’arrimer aux standards internationaux, afin qu’elle devienne une institution bancaire « compétitive et solide au service du développement des économies de la sous-région », a-t-elle souhaité.

Et, compte tenu de conjoncture économique mondiale liée au conflit en Ukraine et de ses conséquences, les participants ont jugé utile de réviser l’atterrissage à la fin de l’exercice.

Par Emmanuel EBANG MVE

CATEGORIES