Affaire HPO : le directoire de l’UDIS dénonce « une perversion de l’institution judiciaire »

Dans une déclaration à la presse, le jeudi 13 février 2025 à Owendo, les responsables de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), par la voix de sa secrétaire permanente, Cynthia Lays Amorissani, ont exigé que la justice prononce un non-lieu en faveur de leur président, Hervé Patrick Opiangah, afin que ce dernier regagne le Gabon en toute sécurité.

LE directoire de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) continue de faire la pression sur les autorités judiciaires du Gabon, pour qu’enfin, toute la lumière éclate au grand jour sur l’affaire de leur président, Hervé Patrick Opiangah.

C’est dans cette optique que ces responsables de parti ont tenu une déclaration à la presse, à Owendo, le jeudi 13 février 2025. Leur porte-parole, Cynthia Lays Amorissani, par ailleurs secrétaire permanente de l’UDIS, a regretté, de prime abord, le mutisme assourdissant entretenu par la justice dans cette affaire.

« L’UDIS constate, pour le déplorer, qu’après avoir épuisé tantt de voies de recours pour faire entendre raison, et malgré la flagrance d’un dossier de poursuite grotesquement instrumentalisé, la justice de notre pays qui demeure sourde, a donc décidé d’assumer publiquement la honte et la forfaiture », a regretté la secrétaire permanente de l’UDIS.

Pour les responsables de cette formation politique, leur leader, Hervé Patrick Opiangah, est victime « d’un acharnement politique sans précédent, une perversion inédite de l’institution judiciaire, qui n’honore nullement notre pays. C’est pourquoi, l’UDIS a pris publiquement, le soin, ces dernières semaines, de saisir et de prendre à témoin la présidence de la République, la Cour constitutionnelle, les deux chambres du Parlement, le Syndicat national de la magistrature du Gabon (Synamag), l’archevêché et plusieurs représentations diplomatiques accréditées dans notre pays », a indiqué Cynthia Lays Amorissani.

Les responsables de l’UDI estiment détenir des preuves irréfutables, qui dédouanent leur leader de ses chefs d’accusation. Par conséquent, « nous exigeons la prononciation d’un non-lieu, sans délai, dans cette parodie de justice qui n’a que trop durée, car les faits et les actes qui entourent cette procédure sont d’une gravité inouïe », a relevé la porte-parole des membres de l’UDIS.

Elle n’a pas manqué de prendre à témoin la communauté nationale et internationale, « de l’urgente nécessité que notre président regagne la terre de ses ancêtres où, entre autres, plus de cinq mille âmes en peine, du fait de la fermeture de ses entreprises, n’attendent que son retour », a poursuivi Cynthia Lays Amorissani.

Avant de conclure que, « au regard de la gravité des faits, l’UDIS se réserve le droit d’initier toutes procédures que nous jugerons pertinentes, afin de poursuivre en justice : les faussaires de la République, les violeurs de serment, les coupables flagrants de cet inceste manifeste et imprudent entre la justice et la politique », a menacé la porte-voix de l’UDIS.

La Rédaction

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