Le Sena renforce les capacités des membres du bureau exécutif national et provincial de l’Estutaire et des délégués d’établissements
Ce séminaire était animé par le secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa, le secrétaire national chargé de la formation syndicale, Magloire Memiaga, la chargée du genre et présidente du comité des femmes, Léa Eyeng Mefane.
LE Syndicat de l’éducation nationale (Sena) a organisé, le 4 février dernier à son siège de la Peyrie, à Libreville, un atelier de renforcement de capacités destiné à ses membres du bureau exécutif national et provincial de l’Estutaire et les délégués d’établissements, sous le thème : « Éléments de base pour une gestion stratégique et de proximité du Sena ».
Cet atelier était animé par le secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa, le secrétaire national chargé de la formation syndicale, Magloire Memiaga et la chargée du genre, Léa Eyeng Mefane, par ailleurs présidente du Comité des femmes du Sena. Leurs exposés ont porté sur les sous-thèmes : « le syndicat et ses missions ; le militant syndical : rôle ; la gestion d’une structure syndicale ».
Lesquelles problématiques ont été débattues en atelier, aux fins de formuler des recommandations, entre autres, à l’endroit des membres des structures décentralisées du Sena, le recrutement des nouveaux membres et leur fidélisation et surtout, rendre de plus en plus visible le syndicat pour qu’il préserve sa place de leader sur le plan national.
Des participants ont été édifiés sur les trois sous-thèmes développes en ateliers. Sur le syndicat et ses missions, par exemple, il ressort que « le syndicat est une structure légale visant à regrouper les personnels d’un même secteur d’activité et qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail », a expliqué Fridolin Mve Messa.
Et, selon le rapport final de l’atelier, il y est mentionné que « le militant syndical » est une personne qui participe activement aux activités menées par son syndicat, auquel il a adhéré librement tout en payant ses cotisations et attirer de nouveaux membres. « Ce dernier doit faire la promotion de son syndicat, le rendre visible et le défendre partout, tout en respectant le cadre légal régissant la pratique syndicale en République gabonaise à travers la Constitution gabonaise, la loi 18/92 du 18 mai 1993 et les conventions de l’OIT y relatives », a précisé le secrétaire général du Sena.
Et, de « la gestion d’une structure syndicale », les participants ont pu retenir que « le syndicat est un regroupement professionnel dont la gestion est assurée par ses membres. Son organisation passe par le membre, le délégué d’établissement, le bureau départemental, provincial et national, ainsi les organismes spécialisés ».
A l’issue de ces instants pédagogiques, les participants ont formulé quelques recommandations à l’endroit du bureau exécutif du Sena. Il s’agit notamment d’intensifier et pérenniser les formations à l’intention des militants ; l’appui du bureau exécutif national aux activités des structures décentralisées ; développer des stratégies pour attirer davantage d’adhérents au Sena ; développer des mécanismes de financement du Sena pour assurer son autonomie.
Par Chrisaint Messie NKILI EBANG