Oyem : Jean Frédéric Ndong Ondo prend langue avec la notabilité du département du Woleu
Le conseiller départemental du Parti démocratique gabonais (PDG) pour le compte du canton Nyè et hiérarque de ce parti a échangé avec ses hôtes, sur des questions de développement et du bien-être du département du Woleu.
EN séjour à Oyem depuis quelques jours, le fils de la localité et conseiller départemental du Parti démocratique gabonais (PDG) pour le compte du canton Nyè, Jean Frédéric Ndong Ondo, a devisé à bâtons rompus, le dimanche 13 novembre dernier, avec la notabilité du département du Woleu.
L’hiérarque du PDG avait autour de lui pour ladite circonstance : les chefs de cantons Woleu, Kyè, Nyè, Bissok et une dizaine de chefs de villages et regroupements de villages, ainsi que certains « militants de poids » du PDG dans le département du Woleu. Le conseiller départemental a profité de ces moments uniques, pour échanger avec ses hôtes sur leurs maux qui freinent quelque peu l’essor du Woleu.
De l’avis de tous les interlocuteurs, la route constitue une véritable arlésienne pour les populations villageoises. La quasi-totalité des voies de communication dans le département du Woleu sont impraticables surtout, en cette période de pluies.
La trame des échanges a également porté sur les questions de l’éducation, notamment avec la fermeture de certaines écoles par manque d’enseignants, les difficultés de fonctionnement des quelques dispensaires qui existent encore (pas de personnels soignants et pas d’approvisionnement régulier en médicaments). Les chefs de cantons ont, par exemple, souhaité la mise en place de la médecine itinérante, qui consisterait à une rotation régulière de certains personnels médicaux, entre les structures de santé d’Oyem et les dispensaires des villages.
Il y va de la prise en charge de la santé des populations rurales. Les questions du chômage des jeunes, des difficultés quotidiennes des auxiliaires de commandement, qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec leurs émoluments qui sont, pour certains, « très insignifiants », et qui ne sont pas versés régulièrement.
Au terme des échanges, les « portes-voix » des populations villageoises ont souhaité que Jean Frédéric Ndong Ondo soit leur porte-parole auprès des décideurs, afin que leurs doléances trouvent des solutions définitives et pérennes. Une rencontre qui s’est terminée en beauté et dans la bonne humeur autour d’un vin d’honneur.
Par Prince Andry EBANG MVE