[Setrag/Lutte contre les VBG] : Fin de la campagne de sensibilisation dans l’hinterland

Ce périple pédagogique a été mené plus de deux semaines durant à travers des gares ferroviaires de Booué, Ndjolé, Lastourville et Franceville, par trois expertes des questions du genre membres de l’Observatoire de défense de la femme et la parité (ODEFPA), une ONG partenaire de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag).

INITIÉE par la direction générale de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), le 14 juin 2022, la seconde phase de la campagne de sensibilisation et de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’est achevée le 28 juin dernier, par la gare ferroviaire de Franceville. Un périple qui a également conduit les trois expertes de l’Observatoire de la défense de la femme et de la parité (ODEFPA) – une Organisation non gouvernementale (ONG) partenaire de la Setrag – à travers également les gares ferroviaires de Booué, Ndjolé et Lastourville.

Plus de deux semaines durant, les émissaires de l’ODEFPA ont entretenu les agents de la Setrag et des populations vivant aux abords de la voie ferrée, sur des diverses questions relatives aux VGB. A Franceville, en lieu et place du directeur général de Setrag, Christian Magni, empêché, le responsable de la quatrième Coordination d’Exploitation a présenté à l’assistance le bien-fondé de l’exercice pédagogique sur les VBG.

Occasion pour l’experte en genre, Aimée Félicité Essono, par ailleurs psychologue à ODEFPA, de préciser que : « les questions de genre en milieu professionnel sont un peu plus accentuées que partout ailleurs. Il est donc judicieux que les employeurs et employés s’imprègnent des règles de cette nouvelle donne car, notre société actuelle est truffé d’inégalités », a-t-elle déclaré.

Non sans ajouter que la question de VBG toujours au premier point, aussi bien la femme que l’homme. Dans la mesure où, tout le monde peut être victime des violences à tout moment et à n’importe quel lieu de travail.

De son côté, la consultante, Christine Nsa MbenGhana, a axé son intervention sur le volet juridique de la question. Elle a présenté à l’assistance, tout l’arsenal juridique et son évolution, mis en place par le législateur gabonais. L’experte de l’ODEFPA a notamment insisté sur ce que prévoit le Code pénal et les différentes sanctions qu’en courent les auteurs de ces violences.

Les participants ont profité de ces moments du donné et du recevoir, pour appréhender les différentes formes de violences basées sur le genre : pression extra professionnelle, des promotions « canapées », viols, crimes et délits envers les enfants, coups et blessures volontaires, agressions sexuelles, physiques et verbales, rapports sexuels non consentants, rapports sexuels avec les mineurs, harcèlement, etc.

Enfin, Sandrine Souah Angha épouse Akerey s’est apesantie, pour sa part, sur ce que le gouvernement a prévu pour accompagner et assister les victimes des VBG. Elle a exhorté les victimes à briser le silence et à informer en temps réel, les autorités judiciaires, afin qu’elles rendent justice et punissent les auteurs de ces actes conformément à la loi.

Une seconde phase de sensibilisation sur les VBG, qui s’est achevée sur une satisfaction générale de tous les participants aux échanges.

Par Toussaint ABA’A ESSONO

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