Oyem : Plongée dans une misère extrême, une mère de quatorze enfants s’en remet au chef de l’État Ali Bongo Ondimba et à son épouse

JEANNINE Mbazogho, la cinquantaine, vit dans une extrême précarité avec ses huit enfants (elle en a fait quatorze au total) et quatre de ses petits-fils, dans une cabane « tôle en haut-tôle en bas », juste en face de la Direction provinciale des Eaux et Forêts d’Oyem.

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Cette cabane a été léguée provisoirement à la quadragénaire, par une personne touchée par le calvaire de la famille. « Nous survivons grâce à Dieu. Nous prions tous les jours qu’il ne pleuve pas. Parce qu’à pluie, nous sommes inondés et le peu des choses que nous avons se gaspillé », raconte la mère de famille.

Ça fait de nombreuses années, qu’elle se bat pour sa survie et celle de sa famille. Sans moyen, encore moins un conjoint, dame Jeannine Mbazogho, fait des pieds et des mains, chaque jour, pour trouver à sa progéniture, quelque chose à se mettre sous la dent.

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Une épreuve qui s’est empirée avec la maladie de sa fille aînée, Ange Samia Ada Bekale, âgée de 38 ans. Elle aussi mère de quatre enfants (dont deux garçons jumeaux), cette fille a perdu sa vue à cause d’une cataracte non soignée à temps.

« Ma fille, qui a quatre gosses, traîne cette maladie depuis plus 35 ans. Je n’avais pas de moyens pour l’amener à l’hôpital », estime dame Mbazogho.

Pour cette période de rentrée des classes, la quadragénaire ne songe même à inscrire ses rejetons à l’école. « Les quelques rares fois que j’ai tenté d’inscrire les enfants à l’école, ils n’ont suivi des cours que pendant un trimestre. Après, ils reviennent à la maison par manque de moyens », raconte en pleurs, la mère de famille.

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Non sans ajouter que, « j’ai toujours tenté de rencontrer le gouverneur et les autres autorités d’Oyem. Mais, à chaque fois, j’ai souvent été repoussée par leurs collaborateurs », déplore-t-elle. Dame Jeannine Mbazogho a donc profité du passage à son chevet, des membres du Mouvement de soutien politique à Noureddin Bongo Valentin (MSPNBV), pour appeler au secours, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia Bongo Ondimba et d’autres bonnes volontés.

Un appel entendu par les responsables du MSPNBV, qui ont apporté à la famille en situation difficile, des produits de première nécessité, composés essentiellement de cartons de volaille, de l’huile, du riz, du sucre, etc. « Nous sommes venus rassurer la compatriote, parce qu’il y a des personnes de bonne volonté dans ce pays, en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia, qui se surnomme la maman des orphelins », a indiqué le président national du mouvement, Merlin Nkoghe.

Il n’a pas manqué d’exhorter d’autres personnes à suivre leur exemple, en apportant leur appui multiforme à la maman et de sa progéniture.

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