[Oyem/Lutte contre le VIH/Sida] : Un repas équilibré offert aux malades et leurs parents à l’hôpital canadien
Cet acte humanitaire est de l’ONG chrétienne « Adullam », dans le le cadre de la célébration en différé de l’édition 2022 de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.
DANS le cadre de la célébration en différé la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, l’Organisation non gouvernementale (ONG) chrétienne « Adullam », a organisé, le 8 décembre dernier à Oyem, une phase de dégustation gratuite des mets locaux, en collaboration avec le Centre hospitalier régional d’Oyem (Chro), encore appelé Hôpital canadien.
Une édition 2022 qui a été célébrée par la communauté internationale sous le thème : « Poussons pour l’égalité », alors que le thème national était : « Égaliser l’accès au traitement, au dépistage et à la prise en charge, pour réduire la propagation du VIH/Sida ».
Les malades, leurs proches et le personnel soignant de l’hôpital canadien ont pu, à cette occasion, déguster des mets du terroir équilibrés (bio) à même de leur procurer une santé saine. Il y avait sur la table, entre autres, des paquets de concombre, d’arachide, l’ananas, la papaye, le maïs, les bouillons de tous genres, etc.
La présidente de l’ONG Adullam, Gisèle Obiang Sima, a profité de ces instants de communion et partage, pour préciser que : « l’alimentation est mieux que le médicament. Nous devons apprendre à se nourrir avec le peu de moyens que nous avons ».
C’est dans cette optique que, pour cette édition 2022, l’ONG chrétienne s’est permise de choisir son thème à elle intitulé : « Nutrition et VIH/Sida : Une alimentation équilibrée, clé d’une vie saine ». Les convives ont eu droit à un repas équilibré composé de l’entrée, du plat de résistance et d’un dessert.
Le directeur général du Chro, Dr. Rick Lauvien Engouang Mezang, a remercié les responsables de l’ONG, pour avoir choisi le hall de la plus grande structure de santé publique de la province du Woleu-Ntem, pour organiser leur événement à caractère social et humanitaire. « Il faudrait que les gens comprennent que la prise en charge n’est pas seulement médicamenteuse, comme on le dit. Le malade est un tout. Il nécessite une prise en charge plus ou moins globale », a martelé le premier responsable de l’hôpital canadien.
Par Ezekiel Neymar Trésor MVE EBANG