Oyem : Les points-focaux de la CNDH en fonction
Il s’agit de deux greffiers du tribunal de première instance d’Oyem, Claire Léonie Andeme Nguema et Constant Ikouété.
LE directoire de la Commission nationale des droits de l’homme ( CNDH) vient de séjourner dans la province du Woleu-Ntem, pour non seulement promouvoir et vulgariser l’institution auprès des populations, mais également pour installer leurs points-focaux à Oyem.
Le 21 décembre 2021, après avoir décliner les missions et les objectifs de la CNDH aux autorités locales, civiles, militaires et aux membres de la société civile, le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Bertrand Homa Moussavou, a procédé dans l’après-midi, à l’installation des deux points-focaux, Claire Léonie Andeme Nguema et Constant Ikouété.
Il s’agit de deux greffiers qui sont en service au tribunal de première instance d’Oyem. Les promus ont reçu leurs nouvelles charges à l’hôtel de ville du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, en présence du procureur général près la Cour d’appel d’Oyem, Rufin Dikoumba, du procureur de la République près le tribunal de première instance de ladite ville, Périne Ada Obiang et des autres membres du corps judiciaire.
Occasion pour le président de la CNDH, de décliner les missions et la ligne de conduite des ses deux représentants dans le Septentrion. « Il s’agit pour vous de recevoir des plaintes déposées par les populations et les relayer à Libreville (ne pas les traîter à Oyem), vous auto-saisir, c’est-à-dire que si vous constatez la violation des droits de l’homme dans la province du Woleu-Ntem, vous nous remontez l’information et nous verrons comment répondre à cette information », a instruit Me Bertrand Homa Moussavou.
Il n’a pas manqué de préciser que, nous ne voulons pas que vous deveniez des agents de renseignements pour épier des gens… Votre rôle est simplement d’être une boîte aux lettres et de vous auto-saisir de certaines situations que vous ne traitez pas, que vous n’examinez pas ».
Les promus n’ont pas mission de défier les autorités locales et les chefs de leur juridiction. « Vous êtes un organe silencieux. Vous devez rester caché et peut-être surprendre le moment venu », a rappelé le haut magistrat.
Le siège actuel des représentants de la CNDH dans le Woleu-Ntem est le tribunal de première instance d’Oyem. A noter que la Commission nationale des droits de l’homme a été créée au Gabon en 2005. Elle est une institution autonome et indépendante.