Oyem : 668 actes de naissance remis aux parents d’enfants apatrides
Il s’agit d’un projet mis en place par le gouvernement gabonais via le ministère de la Santé et des Affaires sociales, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). La cérémonie était présidée par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki.
SUR un total de 1 174 dossiers d’enfants apatrides, reçus par les services du tribunal de première instance d’Oyem, 668 d’entre eux – nés essentiellement dans les départements du Woleu (Oyem) et Haut-Ntem (Minvoul) – ont pu bénéficier des actes de naissance.
Certains parents ont reçu les volets de ces actes de naissance, le mercredi 31 août dernier, au cours d’une cérémonie y relative organisée à l’Hôtel de ville d’Oyem, en présence du gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, du procureur de la République près du tribunal de première instance d’Oyem, Périne Ada Obiang, des autorités civiles et militaires en fonction dans le chef-lieu du Septentrion.
Il s’agit d’un projet mis en place par le gouvernement gabonais via le ministère de la Santé et des Affaires sociales, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), depuis 2018, dans le but de « régulariser la situation d’apatridie des milliers des gabonais par l’établissement d’actes de naissance à travers le projet conjoint dit Citoyenneté et protection sociale », a relevé le directeur provincial des Affaires sociales dans le Woleu-Ntem, Paul-André Ndong Abo.
Non sans préciser que les jugements supplétifs établis par le tribunal d’Oyem ont été transcrits en actes de naissance par les différents centres d’état-civil des villes d’Oyem et de Minvoul. D’autres dossiers sont en cours de traitement par le parquet d’Oyem.
Pour M. Ndong Abo, la cérémonie de mercredi dernier s’inscrivait « en droite ligne de l’opération de distribution des actes de naissance d’enrôlement à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) des bénéficiaires, lancée le mardi 10 mai 2022, à l’Hôtel de ville de Libreville, par le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong ».
Le directeur provincial des Affaires sociales a donc saisi cette opportunité, pour remercier les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, pour avoir mis en œuvre cet important projet gouvernemental avec leur partenaire de l’Unicef.
Le dépositaire de l’autorité de l’État dans le Septentrion, Jules Djéki, de se réjouir du fait que « beaucoup de nos compatriotes accèdent déjà à la citoyenneté et à la protection civile. C’est un processus qu’il faut encourager. Là, ce n’est qu’une première vague (…). Nous ferons le maximum pour faire en sorte qu’au niveau de la province, qu’il y ait moins de cas de cette nature », a-t-il déclaré.
Par Chrisaint Messie NKILI EBANG
