[Lutte contre le tabac] : « Nous avons besoin de nourriture, pas de tabac ! »

Tel est le thème de l’édition 2023 la Journée mondiale sans tabac, dont les activités y relatives ont été organisées ce 31 mai à Libreville. Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong, a ouvert les assises du premier Forum spécial d’échange sur la lutte contre le tabagisme au Gabon.

LE Gabon, à l’instar d’autres pays à travers le monde, a célébré ce mercredi 31 mai 2023, la « Journée mondiale sans tabac » sous le thème : « Nous avons besoin de nourriture, pas le tabac ».

Les activités y relatives se sont déroulées dans une suite hôtelière de Libreville, autour d’un « Forum spécial d’échange sur la la lutte contre le tabagisme au Gabon », en présence du ministre de la Santé et et des Affaires sociales, Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong, et sa ministre déléguée, Justine Libimbi Mihindou.

Ces activités se sont déroulées sous le thème national : « Le tabac sous toutes ses formes est un danger pour la santé ». Le ministre de la Santé, sur instruction du chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a saisi cette occasion pour présenter à l’assistance, les méfaits et les conséquences engendrées par le tabac sur le corps du fumeur.

Au cours de son exercice pédagogique, le Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong est allé jusqu’aux moindres détails, pour démontrer la dangerosité du tabagisme, afin de décourager les consommateurs. Selon le membre du gouvernement, « la cigarette coûte encore moins cher au Gabon. Un bâton de cigarette doit coûter plus de dix fois son prix actuel, et celà peut être un facteur de démotivation, notamment, chez les jeunes qui fument », pense le ministre de la Santé.

Les participants à ce premier Forum spécial d’échange sur la lutte contre le tabagisme étaient, entre autres, les restaurateurs, responsables des bistrots, hôteliers, associations des jeunes, parents d’élèves, religieux, élus locaux et parlementaires. Ils ont été invités à poursuivre la sensibilisation au sein de leurs diverses communautés.

Dans la mesure où, « le tabagisme passif est aussi dangereux que le tabagisme actif », a relevé M. Obiang Ndong. Plusieurs recommandations ont été émises par des participants aux échanges, pour une lutte tous azimuts contre ce fléau qui prend des proportions inquiétantes dans la société gabonaise.

La Rédaction