Le DAP du Woleu-Ntem Jean Pierre Ngui Allogo : « Tout est prêt pour une meilleure rentrée des classes »

En prélude à la rentrée des classes de l’année 2021-2022, nos reporters d’Oyem ont rencontré le Directeur d’académie provinciale (DAP) du Woleu-Ntem, Jean Pierre Ngui Allogo, pour faire un état des lieux des préparatifs de cette année scolaire dont les hostilités seront lancées le lundi 27 septembre 2021 prochain. Lecture.

Le DAP du Woleu-Ntem, Jean Pierre Ngui Allogo.

Jouractu : Bonjour monsieur le Directeur d’académie provinciale du Woleu-Ntem. Quel est l’état des lieux de votre bassin pédagogique à deux jours de la rentrée des classes de l’année scolaire 2021-2022 ?

Jean Pierre Ngui Allogo : Merci d’avoir fait un tour chez nous, pour prendre des informations à la source. On peut dire effectivement que la rentrée des classes sera effective au niveau du bassin pédagogique du Woleu-Ntem, parce que nous avons eu deux semaines de rentrée administrative. Il s’agit d’un laps de temps que nous avons mis à profit, afin de prodiguer des conseils et donner des instructions aux chefs d’établissements, afin qu’ils apprêtent leurs établissements, en termes d’assainissement des lieux, des élaborations des emplois du temps par rapport aux instructions de la tutelle. Parce que, contrairement aux années antérieures, les cours vont avoir lieu pendant cinq jours, c’est-à-dire du lundi au vendredi. Donc le samedi n’est plus compté comme un jour d’apprentissage. Tout est déjà fin prêt. Sauf que, c’est aujourd’hui (l’entretien a eu lieu le vendredi 24 septembre) que nous avons eu la mouture qui porte sur les nominations des nouveaux chefs d’établissements, par le ministère de l’Education nationale. C’est peut-être là, une donne qui va un peu mettre un peu d’eau dans notre vin.

Jouractu : Pourquoi ?

Parce qu’il va falloir demander aux chefs d’établissements sortant, de tout arrêter et de s’atteler aux passations de services, qui auront lieu à partir de lundi 27 septembre 2021. La rentrée des classes va peut-être connaître un peu de relâchement à ce niveau.

Jouractu : Qu’en est-il des structures d’accueil ? Y a-t-il eu des nouveaux dans votre bassin pédagogique ?

Non. Il n’y a pas eu de nouveaux établissements construits. Par contre, il y a eu un certain nombre d’établissements qui ont été refectionnés. C’est le cas, par exemple, du lycée d’État Richard Nguema Bekale avec la réhabilitation de son internat des garçons. Mais aussi, le lycée de l’Excellence de Bitam, avec la construction de son internat, qui n’existait pas. Les travaux sont en cours de finition.

Jouractu : Que peut-on retenir comme innovation en termes de mesures, pour cette année scolaire ?

Notons que, ce qui est de nouveau pour cette rentrée, c’est que des mesures strictes ont été prises par la tutelle, afin d’assurer un bon ratio classe-élèves. C’est-à-dire que nous n’aurons plus des élèves qui vont dépasser la soixantaine par classe. Toutes les dispositions ont été prises pour cela. Également, l’arrêt des inscriptions désordonnées, qui faisaient en sorte que des élèves du privé rentrent systématiquement dans le système public. Tout cela a aussi été nommé. Celà fera en sorte que nous ayons de très belles effectifs pour ce début d’année scolaire.

Jouractu : Et au niveau sanitaire, par rapport à la pandémie à coronavirus ?

Par rapport à la Covid-19, nous avons déjà l’existant, c’est-à-dire, tout ce que le ministère de l’Education nationale a mis sur pied. Il s’agit de tout un bataillon de gadgets, que nous avons encore en notre possession. A savoir : le système de lavage des mains, les thermoflashs, les gels hydrau-alcooliques. Et dans les établissements du premier degré, il y a des solutions savonneuse, ainsi que tout le matériel qui part des balais, les brosses. Tout ce matériel est pour l’assainissement des écoles et des salles de classe. Maintenant, ce qui va y avoir de nouveau avec la troisième vague du Covid-19 qui est en cours et le ministère n’est pas resté les bras croisés. Il y aura un renforcement au niveau des infirmeries, d’un système capable de détecter des cas de maladies dans les écoles. C’est-à-dire, si un élève présente un cas de maladie, il sera tout de suite conduit à l’infirmerie et va y subir un test PCR. S’il y a un cas qui s’avère positif à la Covid-19, cet élève sera immédiatement pris en charge au niveau de l’infirmerie de l’établissement.

Jouractu : Et, que retenir des inscriptions et réinscriptions ?

Les inscriptions ont commencé depuis la semaine qui s’achève. Nous étions en attente du protocole de perception des frais d’inscription. Je rappelle que, rien a changé. C’est toujours 10 mille francs CFA au niveau du secondaire de l’enseignement général, 5 mille francs CFA au primaire et 3 mille francs CFA au niveau du pré-primaire. Ces taux, comme l’année dernière, sont applicables sur toute l’étendue du territoire national.

Jouractu : Un appel à l’endroit de vos collaborateurs ?

Je demande à mes collaborateurs inspecteurs, conseillers pédagogiques et autres encadreurs pédagogiques, des chefs d’établissements, des enseignants et élèves, de redoubler d’ardeur. Parceque, nous sortons d’une année au cours de laquelle nous avons eu de très bons résultats. Nous n’aimerions pas reculer. Nous aimerons aller de l’avant, c’est-à-dire, faire mieux. C’est pourquoi j’appelle tout le monde à redoubler d’efforts. Et, aux parents d’élèves, je lance un appel, afin qu’ils prennent conscience que l’apprentissage d’un élève ce n’est pas seulement l’école, le lycée ou le collège, mais, c’est aussi la maison. Que personne ne joue la politique de la chaise vide. C’est ainsi seulement que nous pourrons égaler les résultats de l’année qui vient de s’achever. Mais sinon, faire mieux cette année scolaire 2021-2022.

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