[Centre hospitalier régional d’Oyem] : D’importantes réformes structurelles en perspective en 2023

Cette annonce a été faite par le directeur général dudit hôpital, Dr. Rick Lauvien Engouang Mezang, au cours de l’assemblée générale de début d’année, organisée le mardi 17 janvier dernier à Oyem.

LES personnels du Centre hospitalier régional d’Oyem (Chro) – encore appelé Hôpital canadien – étaient en assemblée générale de début d’année 2023, le mardi 17 janvier courant. Une réunion qui s’est déroulée dans le hall de cette structure de santé publique (la première de la province du Woleu-Ntem), en présence du directeur général des lieux, Dr. Rick Lauvien Engouang Mezang, et de l’ensemble des chefs de services.

Le directeur général a profité de ces moments d’échanges, pour présenter verbalement le bréviaire qui devrait conduire l’hôpital canadien vers l’amélioration de ses prestations vis-à-vis de ses malades. Pour cette nouvelle année, la direction générale entend mettre en place des nouvelles méthodes de gestion des ressources humaines et financières de l’hôpital.

Selon le Dr. Rick Lauvien Engouang Mezang, l’année 2023 sera une année particulière pour le Centre hospitalier régional d’Oyem, qui sera en chantier. Et mieux, la présence au poste et les performances des agents seront désormais notifiées et évaluées dans les différents services.

« Nous avons posé les jalons de ce qui sera fait cette année au sein de notre hôpital. C’est pour cela que nous avons parlé, tout naturellement, du travail que les agents sont sensés faire et comment ils sont sensés le faire. Notamment, en ce qui concerne les absences et les retards au sein de l’hôpital », a indiqué le DG de l’hôpital canadien.

Il s’est également agit de la cure de jouvence que devrait subir cette année, la plus grande structure de santé publique dans la province du Woleu-Ntem. Des travaux qui devraient engendrer la mise en chômage technique de pas moins de 33 agents de la main d’oeuvre non permanente (MONP).

Cependant, « il faut rassurer le personnel que, même si nous allons passer par un plan de phasage où tout le personnel ne sera pas obligé de travailler en même temps, les gens doivent comprendre qu’il ne s’agit pas des licenciements. Mais, comme l’hôpital ne fonctionnera pas à plein temps, il sera difficile pour nous de supporter toute la charge des agents si nous n’avons pas des recettes escomptées. Surtout, quand il faut savoir que l’hôpital doit jouir aujourd’hui d’une autonomie financière et administrative. Donc, la majorité de nos dépenses sont faites par l’hôpital. Si nous ne produisons pas beaucoup, vous comprenez qu’il sera difficile pour nous d’entretenir tout ce monde là« , s’est justifié M. Engouang Mezang.

Enfin, il a annoncé à ses collaborateurs, de la reprise des services de la cuisine par l’hôpital après que le prestataire habituel ait décidé volontairement de rompre le contrat qui le liait, pendant plusieurs années, avec le Centre hospitalier régional d’Oyem. D’autres points, ayant trait à l’amélioration des conditions de travail et vie des personnels soignants, ont été débattus au cours de cette rencontre, dans une ambiance empreinte de sérénité mutuelle.

Par Emmanuel EBANG MVE

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