Bitam : Un mort et un blessé dans une fusillade au village Medoumou-Centre

Sieur Jean-Clair Nguema Assoumou a envoyé ad patres, à l’aide d’un fusil de type calibre 12, Clotilde Ongoua Edou, dans l’après-midi du vendredi 17 mars 2023. Le meurtrier a, ensuite ouvert le feu sur deux agents de la Police judiciaire (PJ), blessant l’un d’entre eux. Toutes les unités des forces de sécurité sont à ses trousses dans une forêt dans laquelle il s’est ensuite retranché avec son arme et ses trois enfants.

FUSION d’horreur au village Medoumou-Centre, hameau situé dans le département du Ntem (canton Mboa), à une vingtaine de kilomètres de Bitam (Nord du Gabon).

En effet, le vendredi 17 mars, aux environs de 19 heures, un forcené reconnu sous le nom de Jean Clair Nguema Assoumou, la trentaine révolue, a abattu froidement dame veuve Clotilde Ongoua Edou, à l’aide d’un fusil de chasse de type calibre 12. Nulle ne sait, jusqu’à présent, les raisons exactes de cette fusillade qui a tourné au drame.

Selon une source villageoise, le présumé meurtrier, son sa compagne et leurs trois enfants vivent depuis quelques temps à Medoumou-Centre. Il s’agit du village de ses oncles. Un séjour qui semblait déjà très long aux yeux de sieur Nguema Assoumou, qui aurait tenté à plusieurs reprises de retourner avec sa petite famille dans son village natal, Akok Nkodjen.

Le présumé meurtrier, Jean-Clair Nguema Assoumou

Mais, son épouse se serait toujours opposée à regagner le village du chef de famille. Un refus catégorique de la dame, qui serait à l’origine de la montée de l’adrénaline chez le trentenaire. Une situation qu’il aurait digérée depuis de nombreux mois.

Jusqu’à ce vendredi où l’irréparable est arrivé. A en croire notre source, vers 19 heures, l’attention des villageois est soudainement attirée par la détonation d’un coup de fusil en direction de l’habitation de la veuve Clotilde Ongoua Edou.

Les premiers ruraux arrivés sur place ont été surpris de trouver cette dernière gisant dans une mare de sang. Elle y a rendu l’âme quelques minutes plus tard.

Non loin du lieu du crime, certains villageois auraient aperçu Jean-Clair Nguema Assoumou, très menaçant avec un fusil de chasse au point. Sieur Nguema Assoumou aurait accusé la défunte, d’être à l’origine du refus par son épouse, de regagner son village Akok. C’est à cet instant que le chef de regroupement de Medoumou-Centre a alerté l’antenne départementale la Police judiciaire du Ntem.

Une fois sur place, rapporte une autre source, les policiers ont été pris à partie par le forcené, qui a ouvert le feu sur eux. L’un des policiers a été a été blessé, avant d’être conduit rapidement au Centre médical de Bitam, puis au Centre hospitalier régional d’Oyem (Chro).

La défunte Clotilde Ongoua Edou

Aux dernières nouvelles, le diagnostic vital de l’agent de la PJ n’est plus engagé. Et, le présumé meurtrier après avoir ouvert le feu sur les policiers, s’est retranché dans une forêt jouxtant le village, avec son fusil et ses trois enfants.

Toutes unités des forces de défense et de sécurité d’Oyem et Bitam sont, depuis lors, en état d’alerte, pour tenter de rattraper le présumé assassin. Nous y reviendrons.

Par Emmanuel EBANG MVE

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