Bitam : la sénatrice Honorine Nzet Biteghe en « mère Theresa » auprès d’un millier de femmes
La parlementaire a remis un important don de matériel de cuisine aux femmes des 7 cantons du département du Ntem, des outils de travail pour les filles exerçant dans le soin des mains et des pieds, et des enveloppes aux femmes vivant avec un handicap et aux commerçantes du marché.
EN séjour à Bitam depuis quelques jours, la sénatrice Honorine Nzet Biteghe, a profité de ses vacances parlementaires pour être au chevet d’un millier de ses congénères, à la faveur d’une cérémonie organisée le mercredi 10 août 2022, à la place des fêtes du chef-lieu du département du Ntem.
En présence des autorités civiles, militaires et politiques de la localité, dont l’édile de Bitam, Jules Mbelé Asseko, et le secrétaire départemental du Parti démocratique gabonais (PDG), Germain Mba Eyama, et bien d’autres. La parlementaire a remis, à cette occasion, du matériel de cuisine à plus de 500 femmes villageoises des 7 cantons du Ntem.
Ces présents ont été réceptionnés et acheminés auprès des bénéficiaires, par les chefs desdits cantons ou leurs représentants. Ensuite, Mme Nzet Biteghe a apporté son appui matériel aux jeunes filles qui excellent dans l’entretien des pieds et les mains au marché de Bitam, et des enveloppes aux femmes vivant avec un handicap, aux commerçantes et aux femmes de l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG) du group d’animation « Nouvelle Alliance ».
Pour Honorine Nzet Biteghe, cet appui multiforme entre dans le cadre de la célébration conjointe (en différé) de la Journée nationale de la femme gabonaise, Journée internationale de la veuve, Fête des mères et Présentation de Gabon Égalité. Elle s’est réjouie que, grâce à la volonté politique du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, la gente féminine joue désormais un rôle majeur dans tous les secteurs d’activité au Gabon.
« L’entrée au gouvernement d’une femme, le 17 avril 1974, en la personne de maître Marlyse Issembé, avocat de formation, a provoqué un véritable choc dans les mentalités, même féminines (…). Aujourd’hui, au Gabon, nous avons une femme Premier ministre, et d’autres : président du Sénat, président de la Cour constitutionnelle, vice-président de l’Assemblée nationale, président de la Cour de cassation, ministres d’État, gouverneurs, ambassadeurs, etc., D’autres occupent des postes de responsabilité, tant dans la haute administration, que dans le secteur privé », a relevé la « Mère Theresa » du département du Ntem.
Laquelle n’a pas manqué de saluer, également, le rôle majeur joué par la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, pour la valorisation de la veuve et de l’orphelin à travers le monde. « Une véritable réforme et refonte des textes de loi a été mise en place. Elle a abouti d’une part, à l’adoption de la Résolution n°65/189 du 21 décembre 2010 par les Nations-Unies qui consacre la Journée internationale de la veuve, célébrée dans le monde entier grâce au leadership du Gabon, en la personne de Madame Sylvia Bongo Ondimba, Première dame du Gabon, et d’autre part, à l’adoption au Gabon de la loi n°2/2015 du 25 juin 2015, abrogeant et modifiant certaines dispositions de la deuxième partie du Code civil relative aux successions », a rappelé la sénatrice.
Un exercice pédagogique qu’elle a poursuivi en expliquant à l’historique et le but visé de la Fête des mères, la décennie de la femme gabonaise de 2015 à 2025, Gabon-Egalité. A la fin de son intervention, Honorine Nzet Biteghe, a invité les femmes à « la mobilisation totale derrière le candidat de notre parti, Ali Bongo Ondimba, le moment venu, à la présidentielle de 2023 ».
Par Emmanuel EBANG MVE