Woleu-Ntem : Les OPJ rappelés à l’ordre par le procureur général et le procureur de la République

Le procureur général près la cour d’appel d’Oyem, Rufin Dikoumba et le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Périne Ada Obiang, ont invité les Officiers de police judiciaire chargés des enquêtes, contrôles et de la sécurité des personnes et des biens, au respect scrupuleux de l’éthique et de la morale qui régissent la justice au Gabon.

Photo de famille au sortir de la réunion

POURSUIVANT leurs rencontres régaliennes avec les forces de défense et de sécurité (FDS), le procureur général près la cour d’appel d’Oyem, Rufin Dikoumba et le procureur de la République près le tribunal de première instance du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, Périne Ada Obiang, ont échangé longuement, le vendredi 13 mai 2022, avec les chefs des corps – gendarmerie et police -, en charge des enquêtes, contrôles et sécurité des personnes et des biens dans le Septentrion (Nord du Gabon). Ce rendez-vous s’est déroulé en la salle d’audience du palais de justice d’Oyem.

D’entrée, le procureur général a invité, une fois de plus, les chefs des corps, à mettre à la disposition du parquet général, les listes nominatives des nouveaux Officiers de police judiciaire (OPJ), en service dans les cinq départements de la province du Woleu-Ntem : Okano, Haut-Ntem, Haut-Como, Ntem, Woleu. Cette injonction de Rufin Dikoumba se confère aux de l’article 25 de la Loi 043/2018 du 25 juillet 2019 portant Code de procédure pénale en République République gabonaise.

Les officiels qui ont dirigé la réunion.

Laquelle disposition stipule que : « Les Officiers et sous-officiers titulaires d’un diplôme d’Officier de police judiciaire (OPJ), les commandants de brigade, chefs de postes de gendarmerie, les Officiers et sous-officiers de forces de police nationale titulaires de diplômes d’OPJ, ne peuvent exercer les attributions attachées à leur qualité d’OPJ ou se prévaloir de cette qualité que s’ils sont affectés à un endroit, ou s’ils y ont été habilités par monsieur le procureur général ».

M. Dikoumba et Périne Ada Obiang ont également saisi cette opportunité, pour se pencher sur les difficultés rencontrées par les OPJ au quotidien, expliquer certains textes de loi, condamner les attitudes des OPJ envers des justiciables et envers d’autres OPJ, etc.

Le procureur de la République, Périne Ada Obiang, s’est apesanti, quant à elle, sur le traitement des procédures d’enquêtes judiciaires, rappel des règles d’éthique et de morale, rapports conflictuels entre les OPJ (surtout de la zone frontalière de Bitam, Meyo-Kyè et Eboro) et les innovations dans l’organisation de la seconde édition du Gala des OPJ dans les semaines à venir.

Les chefs de corps…

De manière générale, la maîtresse des poursuites judiciaires dans le Woleu-Ntem, Périne Ada Obiang, a appelé à l’ordre, ses collaborateurs OPJ. Mieux, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem a tapé le point sur la table, sur les dérapages constatés auprès des OPJ dans les procédures d’enquêtes et le comportement auprès des usagers.

« C’est le moment de nous rappeler à l’ordre. De manière à ce que nous nous rappelions des cours de déontologie que nous avions eus dans nos écoles respectives, et qu’on sache qu’on est d’abord là pour servir et non pas pour se servir », a interpellé le procureur de la République.

Les autres chefs de corps du Woleu-Ntem

Le directeur régional des polices urbaines (DRPU), le colonel Marcel Manguilat Nzamba et le commandant de légion de gendarmerie départementale nord, le lieutenant-colonel, Gaston Mbima, ont promis de rectifier le tir au sein de leurs unités respectives.

Par E-EM.

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