Willy Mikala Manfoumbi, accusé pour vol avec violence, est recherché par la Cour d’appel d’Oyem
Un Gabonais âgé de 34 ans, Willy Mikala Manfoumbi, accusé de vol avec violence, devait comparaitre à l’audience criminelle d’Oyem, le 28 avril dernier. L’intéressé a brillé par son absence à la barre ce, sans aucune explication. Une volte-face non justifiée, qui a été condamnée par le président de céans, Bruno Ebang Ondo Eyi, et les autres membres de la Cour.
Sans aucun élément à charge en sa possession, encore moins le dossier physique du prévenu, la Cour n’a pas osé se prononcer dans une affaire qui semblait louche auprès du public présent dans la salle d’audience du tribunal de première instance d’Oyem. Préférant renvoyer ladite affaire à la prochaine session criminelle.
« C’est une erreur très grave de l’administration judiciaire. On ne juge pas à vau-l’eau. Le dossier doit être en l’état. On doit retrouver des pièces de forme », s’est insurgé le président de Céans.
Non sans ajouter que, « la personne a été renvoyée devant la Cour, pour y être jugé conformément la loi. Au dossier, il n’y a pas d’ordonnance de prise de corps, pas non plus de pièce de forme renseignant la Cour sur le fait qu’on ait pas pu mettre la main sur l’accusé qui avait été laissé en liberté provisoire », a précisé Bruno Ebang Ondo Eyi.
La Cour a laissé la charge aux autorités judiciaires habilitées, de retrouver l’intéressé dans les meilleurs délais, pour qu’il vienne répondre de ses actes à la prochaine session criminelle.
Selon les faits, il ressort que dans la nuit du 18 au 19 avril 2018, après avoir fermé son débit de boisson et, en rentrant à son domicile, Promesse Mengue, a été prise à partie par deux garçons au niveau du marché de Bitam. L’un des inconnus tenait la victime par le cou à l’aide d’un foulard, et l’autre la blessait à la main à l’aide d’une arme blanche en tentant d’arracher son sac.
Le dernier-cité avait réussi à emportait le sac à main de la dame, qui contenait la somme de dix-sept mille francs CFA et un téléphone portable. Mais, la victime a tout de même réussi à maîtriser le bandit qui avait le foulard, qui n’était rien d’autre que Willy Mikala Manfoumbi.
Et, son ami avait réussi à se fondre dans la nature. Ce dernier a été conduit à l’antenne départementale de la Police judiciaire (PJ) de Bitam. Le malfrat a donc été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem, le 22 avril 2016. Il a été, à la surprise générale, mis en liberté d’office, le 28 juin 2019.