Tridom : Un réseau de parlementaires en visite à Oyem, Mitzic et parc de Minkébé

Ce périple visait, non seulement à s’imprégner des menaces qui pèsent sur la gestion de l’exploitation minière, ainsi que la sécurité transfrontalière et le braconnage qui mettent en mal la bonne gestion et la valorisation du Tri-national Dja-Odzala-Minkébé (Tridom).

EN provenance du Congo (Brazzaville) et du Cameroun, les membres du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes de forêt de l’Afrique centrale (Repar) ont séjourné à Oyem, Mitzic et au parc de Minkébe (province du Woleu-Ntem et au nord du Gabon), du 2 au 7 novembre 2024.

Selon le député de la transition au Gabon, Jean Bosco Mbagou, par ailleurs Coordinateur national du Repar au Gabon, « le but de cette visite est non seulement de s’imprégner non seulement seulement des menaces majeurs qui pèsent sur la gestion l’exploitation minière, la sécurité transfrontalière et le braconnage qui mettent en mal la bonne gestion et la valorisation de l’espace forestier du Tridom (Tri-national Dja-Odzala-Minkébé) ».

Ce périple visait également à collecter les informations sur les difficultés rencontrées par les acteurs pour assurer la conservation et la valorisation de la biodiversité dans cet espace forestier. Le conservateur du parc de Minkébé, Gildas Gaël Obame Essono, a exhorté à l’appui des hommes politiques, pour un meilleur développement et conservation de la biodiversité.

« C’est une visite dont nous attendons beaucoup, parce qu’il est question d’intégrer la gestion participative au plus haut niveau, de nos écosystèmes forestiers. Il ne s’agit pas seulement des aires protégées, mais de la gestion du patrimoine du Tridom, du patrimoine du massif forestier du bassin du Congo », a relevé le Conservateur du parc de Minkébé.

Le directeur provincial des Eaux et Forêts dans le nord du Gabon, le colonel Thierry Ndong Nso,a renchéri en invitant les autorités des pays du Tridom, à mettre en place un cadre législatif solide.« Nous avons les problèmes des conflits homme-faune. Nous avons des soucis au niveau de l’exploitation des ressources, c’est-à-dire qu’il y a parfois des chevauchements entre l’exploitation forestière et minière, ainsi que l’agro-industrie qui sollicite également des espaces forestiers. Dans tout ça, nous avons besoin d’un cadre législatif solide, qui permette à tout le monde de trouver son compte », pense le colonel Thierry Ndong Nso.

La Rédaction

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