Réseau routier : Les tronçons Libreville-Ntoum et Mitzic-Medouneu coupés à leur tour du reste du pays

Cette situation serait dûe, non seulement aux pluies diluviennes qui s’abattent dans tout le pays depuis quelques temps, mais également à la négligence avérée des voies de communication nationales par le régime déchu Bongo-PDG.

APRÈS l’axe Makokou-Ovan (province de l’Ogooué-Ivindo), il y a quelques jours, le tour revient aux tronçons Libreville-Ntoum (province de l’Estuaire) et Mitzic-Medouneu (province du Woleu-Ntem) d’être coupés du reste du Gabon.

En effet, les automobilistes et autres voyageurs qui ont tenté de regagner l’intérieur du pays très tôt en partance de la capitale gabonaise (Libreville), le samedi 25 novembre 2023, ont été stoppés nette à hauteur d’Okolassi, à une trentaine de kilomètres de la ville de Ntoum, par la coupure de la route à cet endroit. Il s’agit de la buse d’une rivière, qui a été emportée par les eaux à la suite de la pluie diluvienne qui s’est dans le chef-lieu du Komo-Mondah (Ntoum).

Il était donc impossible pour les usagers de la Nationale 1, de circuler dans les deux sens, au moment où nous mettions cette information en ligne. Situation identique pour les automobilistes empruntant la route Mitzic-Medouneu, qui ne peuvent vaquer librement à leurs occupations depuis quelques jours à cause d’un gigantesque bourbier qui a obstrué la voie au niveau du village Douala.

Tous les véhicules qui ont tenté de s’y aventurer, s’y sont embourbés. Une situation qui serait également dûe, non seulement aux fortes pluies qui s’abattent dans le nord du Gabon depuis quelques semaines, mais également à la négligence avérée des voies de communication nationales par le régime déchu Bongo-PDG.

Des coupures des routes et des restrictions de déplacements des populations qui interpellent davantage les autorités de la Transition, face à l’urgence de s’occuper sérieusement de tout le réseau routier national.

Ne dit-on pas souvent que « la route du développement commence par le développement de la route ? ». « Un réseau routier national en piteux état, qui est l’héritage du régime déchu », a fustigé un Gabonais dans les réseaux sociaux.

La Rédaction

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