Rentrée de la Cour constitutionnelle en présence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba
Une rentrée judiciaire qui coïncidait également avait la commémoration du 30e anniversaire de de la haute juridiction créée par la Loi fondamentale du 26 mars 1991 et érigée en 1992. Elle est dirigée depuis lors, par Marie-Madeleine Mborantsuo.
LA Cour constitutionnelle du Gabon a effectué, le jeudi 24 février 2022, sa rentrée judiciaire, à la faveur d’une audience solennelle.
En présence du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, des présidents des institutions constitutionnelles, des chefs des partis politiques de la majorité et de l’opposition et de la présidente de la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine (RCA), Danièle Hélène Darlan.
Occasion pour sa présidente, Marie-Madeleine Mborantsuo d’esquisser le bilan d’une haute juridiction créée par la Loi fondamentale du 26 mars 1991, qui a été érigée en février 1992. Selon elle, durant ces 30 années, la Cour constitutionnelle du Gabon a rendu des milliers de décisions et autres avis (favorables ou défavorables) à l’endroit des plaignants.
Mieux, la gardienne des lois à également contribué, depuis sa création, à « l’édification de l’État de droit dans notre, en conférant toute son autorité à la Loi fondamentale, en garantissant la séparation des pouvoirs et en donnant corps aux droits et libertés fondamentales ».
Poursuivant son bref aperçu historique, Marie-Madeleine Mborantsuo n’a pas manqué de rendre hommage aux hautes autorités de l’État, qui ont œuvré pour la création et l’existence jusqu’à ce jour, de la Cour constitutionnelle. Elle en a profité de l’opportunité, pour annoncer au numéro Un Gabonais, la co-fondation avec le Conseil constitutionnel français, de l’Assomption des Cours constitutionnelles des pays ayant en partage l’usage du Français, d’une part, et sur le continent africain, une co-fondation avec la Cour constitutionnelle du Bénin, de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, d’autre part.
Pour ce qui des échanges électorales de 2023, la présidente de la Cour constitutionnelle a exhorté les chefs des partis politiques à mieux encadrer leurs militants et sympathisants avant les dates couplées de la présidentielle, des législatives et des locales. Dans cette optique, « les membres de la Cour constitutionnelle vont entamer, cette année, une vaste campagne de sensibilisation sur le processus électoral, au bénéfice de toutes les couches sociales, y compris dans certaines missions diplomatiques », a-t-elle précisé.
Par Emmanuel EBANG MVE