Oyem : L’honorable Nathalie Ebaneth Sima Eyi hôte des populations du 1er arrondissement

La députée de la transition, Nathalie Ebaneth Sima Eyi, a entamé sa tournée parlementaire par le quartier Akoakam 1, le mardi 20 août 2024. Elle était accompagnée de ses collègues sénateurs du Woleu et du Ntem (Bitam) respectivement le général Éloi Ekouma Abessolo (Oyem) et Jean-Elvis Ebang Ondo.

LA députée de la transition, Nathalie Ebaneth Sima Eyi, met à profit ses vacances parlementaires, pour échanger avec les populations du premier arrondissement de la commune d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon).

Une tournée que la parlementaire a entamé par le quartier Akoakam 1, le mardi 20 août 2024, en présence de ses collègues sénateurs du Woleu (Oyem) et du Ntem (Bitam), respectivement le général Éloi Ekouma Abessolo et Jean-Elvis Ebang Ondo.

Selon Nathalie Ebaneth Sima Eyi, 32 textes de loi ont été soumis à l’appréciation des députés de la transition, et 24 d’entre eux ont été votés. Elle a cité, entre autres, la loi relative à la mise à la retraite des agents publics dorénavant à 62 ans (au lieu de 60 ans); l’organisation de toutes les élections politiques par le ministère de l’Intérieur (à la place du Conseil gabonais des élections); la recommandation du Dialogue national inclusif autorisant au gabonais né de père et de mère gabonais à postuler à la fonction de président de la République et celle (recommandation) relative au retour à un régime présidentiel de 7 ans et une fois renouvelable, etc.

« Je suis venue rencontrer les populations d’Akoakam 1, pour mon compte rendu parlementaire. Il était également important de parler des enjeux entourant le contexte politique de l’heure, notamment les résolutions du Dialogue national inclusif, qui constituent la base référentielle pour la nouvelle Constitution, et parler également du référendum à venir », a expliqué la députée.

A ce sujet, « j’ai fait comprendre aux populations que, en ce qui me concerne, je voterai oui au référendum. Parce que, j’estime que la Constitution de 1991 est l’émanation de l’expression de la volonté des gabonais. C’est cette Constitution qui nous régit actuellement . Et de surcroît, les éléments sur lesquels se sont basés les acteurs du projet de Constitution actuelle se sont basés sur les aspirations du Gabon profond. Toutes les couches ont été associées à la réflexion, toutes les couches ont déposé des rapports. C’est sur la base de ces rapports que s’est tenu le dernier dialogue national inclusif », a poursuivi Nathalie Ebaneth Sima Eyi.

Elle n’a pas manqué d’ajouter que, « à la fin du dialogue national, les recommandations fortes ont été adoptées au sein des commissions. Les parlementaires ont pris part à ces échanges. Nous ne sommes pas ignorants de ce qui a été pris comme mesures. Nous attendons, au niveau de l’Assemblée nationale, qui va se muer en constituante pour amender ce qui nécessite des amendements. Car, dire oui au prochain référendum, c’est permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel », a-t-elle martelé.

Elle a été appuyée des ses explications, par ses invités et collègues sénateurs, le général Éloi Ekouma Abessolo et Jean-Elvis Ebang Ondo. Un échange, à bâton rompu, qui a été très ovationné par les populations d’Akoakam 1 et de ses environs.

La Rédaction

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