Oyem : Les jeunes tisserands de la paix renforcent leurs capacités dans un atelier de pérennisation
Il s’agit d’un projet des régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad, coordonné par l’Unesco et financé par le Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la paix (PBF), en partenariat avec l’ONUDC, l’Unoca et la CEEAC. Les travaux ont été ouverts et clos par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki.
L’HÔTEL de ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon), a abrité, le mercredi 12 juillet 2023, les travaux de l’ atelier de pérennisation du projet : « Les jeunes, tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad ».
Les travaux dudit atelier ont été ouverts par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki, en présence des représentants de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), du ministère des Affaires étrangères du Gabon, des élus locaux des départements du Ntem, Woleu et Haut-Ntem.
A en croire les organisateurs, ce projet vise à mettre en place un réseau de 1 800 jeunes tisserands de la paix. Lesquels seront les acteurs dans la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays et la prévention de l’instabilité liée aux trafics illicites.
Le gouverneur Jules Djéki a rappelé, à cet effet, – comme il y a 16 mois lors du lancement dudit projet à Oyem – que celui-ci (projet) revêt un caractère particulier dans un contexte global de la sous-région de l’Afrique centrale qui, « depuis les années 90, est en proie à une vulnérabilité et une fragilité sécuritaire manifeste, y compris aux frontières de plusieurs pays », a-t-il regretté.
Le représentant du représentant de l’Unesco au Gabon, Stéphane Nze Nguema, a renchéri que l’ambition partagée de l’organisme onusien (Unesco) est, entre autres, « la pleine autonomisation économique des jeunes et leur pleine participation dans le processus de développement et de promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble ».
M. N’a pas manqué d’ajouter que, l’Unesco en tant que agence lead de ce projet, a été fier de travailler conjointement avec l’ONUDC, et ses partenaires : la CEEAC, l’UNOCA, l’OIF, le Payncop, le programme de volontariat des Nations unies, l’Initiative Whitaker pour la paix et le développement.
Et, au nom du ministère des Affaires étrangères, Madeleine Megneng Obame, a remercié les autorités du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem et tous les partenaires qui ont contribué à la mise en place et l’aboutissement de ce projet. L’atelier d’Oyem a permis également aux participants, de faire le point sur les acquis et les réalisations du projet 16 mois après son lancement.
Lesquelles réalisations ont été présentées à l’assistance, sur PowerPoint, par le coordonnateur du projet « jeunes, tisserands de la paix », Gabriel Tchokomakwa. Au terme de cette projection, les jeunes tisserands ont émis le vœu de voir une seconde phase du projet.
La Rédaction