Oyem : Les forces de l’ordre toujours aux trousses des assassins de Eddy Aurélien Ze Medza
Dans une communication à la presse, le dimanche 3 novembre 2024, la Procureure de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Périne ADA OBIANG, a démenti les rumeurs relayées à travers les réseaux sociaux par une personne clairement identifiée, faisant état de l’interpellation, à Bitam, du présumé auteur de l’assassinat de l’homme d’affaires Eddy Aurélien Ze Medza.
DANS une communication à la presse, le dimanche 3 novembre 2024 à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord du Gabon), la Procureure de la République près le tribunal de première instance de ladite ville, Périne ADA OBIANG, a démenti formellement les informations ou rumeurs relayées à travers les réseaux sociaux depuis quelques jours par une personne clairement identifiée, faisant état de l’interpellation à Bitam, chef-lieu du département du Ntem, de l’auteur présumé de l’assassinat à l’aide d’une arme à feu, de l’homme d’affaires, Eddy Aurélien Ze Medza, dans la nuit du 30 octobre 2024, au quartier Adzabilone, dans le 2e arrondissement de la commune d’Oyem.
Selon la magistrate, « Jusqu’à ce jour, le parquet de la République et les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour procéder à l’interpellation des auteurs ou complices de ce crime odieux », a déclaré la Procureure Périne ADA OBIANG.
Non sans s’insurger que, « Alors que l’enquête suit son cours et que ces criminels sont activement recherchés, un message audio circule sur les réseaux sociaux et d’autres plateformes de communication, véhiculé par le nommé NGOUA, agent SGS en service au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Libreville, et habitant au quartier dit ALALANGO, sis derrière l’Ecole normale supérieure (ENS), ressortissant du village MEKOME ESSANDONE, dans le district de MEYO-KYE, et répandant l’information selon laquelle un sujet Camerounais aurait été interpellé à Bitam en possession d’une somme de 10 millions et d’un fusil de type calibre 12, lequel serait l’auteur dudit crime ce, au mépris de a douleur de la famille si cruellement éprouvée ».
Une publication qui est considérée par le parquet de la République comme une « Fake News », condamnable vis-à-vis de la loi. De fait, « le parquet de la République tient à préciser qu’il s’agit d’une information fausse dite Fake News, et s’insurge d’un tel comportement constitutif des délits de diffusion de fausses nouvelles et d’incitation à la division et à la haine, prévu et réprimé par les dispositions des articles 93, 94 et 88 du Code pénal », a rappelé la Procureure ADA OBIANG.
Laquelle n’a pas manqué de rassurer la population de ce que toute la lumière sera faite autour de cette affaire. Elle a également invité « toute personne ayant une quelconque information pouvant contribuer à l’avancée de l’enquête, d’appeler au 062-31-41-69 ou de se rapprocher de tout Commissariat de police ou Brigade de gendarmerie situé à proximité de leur domicile « .
Dans la mesure où, « Force reste et restera à la loi », a conclu la magistrate.
La Rédaction
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