Oyem : Les droits à la santé sexuelle et reproductive expliqués aux femmes
Il s’agissait d’un atelier de plaidoyer et de renforcement des capacités des organisations de la société civile, organisé par la Coalition des organisations féministes pour la génération égalité au Gabon (CNOFGEG), en partenariat avec l’Ong Plus de sida dans les familles (PSF).
LA « maison de la femme » d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord du Gabon) a abrité, le 18 janvier 2023, les un atelier de plaidoyer et de renforcement des capacités des organisations de la société civile, organisée par la Coalition des organisations féministes pour la génération égalité au Gabon (CNOFGEG), en partenariat avec l’Organisation non gouvernementale (ONG) Plus de Sida dans les familles (PSF).
Les travaux de ce séminaire ont été ouverts par le secrétaire général de la préfecture du Woleu, Cyprien Meboune Esso, en lieu et place du gouverneur de province empêché et en présence des représentantes des associations des femmes des cinq départements du Woleu-Ntem : Ntem, Okano, Haut-Como, Haut-Ntem et Woleu.
A en croire Achille Hilaire Mbandji, ce séminaire avait pour principaux objectifs généraux, d’une part, de faire un plaidoyer auprès des autorités politico-administratives provinciales, pour la mise en place d’une coalition des organisations féminines provinciales, et d’autre part, renforcer les capacités des organisations de la société civile sur les droits à la santé sexuelle et reproductive.
Les participants (puisqu’il y avait également certains hommes) ont eu droit à plusieurs exposés, dont celui portant sur : « La infections sexuellement transmissibles, grosses précoces et planning familial », présenté par Oswald Ottou Rendjogo, membre de la coalition. La chargée des projets de la CNOFGEG, Carole Nnang, s’est apesantie, quant à elle, sur les « Substances psychoactives (drogues, alcool… »).
Elle a pris la peine de définir les différents termes et présenter à l’assistance, les types de substances nocives pour la santé de l’être humain qui existent, les causes et les conséquences après la consommation de ces drogues. « Les effets des drogues sont multiples et sont ressentis à différents niveaux, soit sur l’individu, sur la famille ou encore sur la société », a précisé Carole Nnang.
Ensuite, Achille Hilaire Mbandji est revenu sur « Les droits de l’enfant, communication entre père et enfant » et Blandine Minkue, directrice provinciale de la Famille dans le Woleu-Ntem, a entretenu Les participants sur « Les droits de la femme ».
Notons qu’à l’ouverture des de la séance pédagogique, le secrétaire général de préfecture du Woleu, Cyprien Meboune Esso, a rappelé que « le non-respect de la santé sexuelle et reproductive nuit à de millions de femmes et aux sociétés dans le monde. Des individus qui ne peuvent pas se maintenir en bonne santé et en sécurité dans leur vie sexuelle et reproductive et, qui ne peuvent pas exercer des choix éclairés en la matière, ont moins de chance d’avoir accès à l’éducation et au travail, et plus de difficultés à participer à l’épanouissement de leur famille et de leur communauté », a-t-il martelé.
Au terme de ces exposés très instructifs, les participantes ont mis en place une Coalition provinciale des organisations féministes du Woleu-Ntem.
Par Esther Majoie ASSONG EBANG MVE