Oyem : Les chefs d’établissements au fait de la loi n°006/2021 portant l’élimination des violences faites aux femmes
C’était à la faveur d’un séminaire de formation des formateurs organisé conjointement par le parquet général près la cour d’appel d’Oyem et le parquet de la République près le tribunal de première instance de la localité. Cet atelier a été ouvert et clôturé par le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djéki.
LES chefs d’établissements scolaires du second degré, les responsables administratifs et les chargés des cours du bassin pédagogique du Woleu-Ntem centre (Oyem) ont pris part, le mardi 5 avril 2022, à un atelier de renforcement des capacités sur la Loi numéro 006/2021 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes .
Cet atelier était organisé par le ministère de la Justice garde des Sceaux Chargé des Droits de l’Homme et de l’égalité des Genres via le parquet général près la cour d’appel d’Oyem et le parquet de la République près le tribunal de première instance du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
Les travaux dudit atelier ont été ouverts et clôturés à l’hôtel de ville d’Oyem, par le gouverneur du Septentrion, Jules Djéki. En présence du procureur général près la cour d’appel, Rufin Dikoumba, du procureur de la République près le tribunal de première, Périne Ada Obiang, du préfet du Woleu, Brice Arcadius Moussirou et des autres responsables administratifs et militaires en service dans la localité.
Selon le procureur général, ce séminaire visait à vulgariser et à promouvoir la nouvelle loi promulguée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, en vue de protéger les femmes de toutes sortes de violences dont elles sont victimes au quotidien. Il s’agit notamment des violences physiques, verbales, sexuelles, morales, psychologiques, patrimoniales, conjugales, financières, sexuelles, etc.
Occasion pour les deux conférenciers du jour, Eric Dany Mouélé et Prosper Misso – respectivement substitut général près la Cour d’appel d’Oyem et conseiller près ladite cour – d’édifier les participants sur la batterie des articles qui composent ladite loi.
Le procureur de la République, Périne Ada Obiang, a insisté en exhortant les chefs d’établissements, les femmes et toute communauté, à briser le silence en informant les Officiers de police judiciaire (OPJ) et le parquet de la République, de tous les « cas » dont seraient victimes la gente féminine dans les cinq départements du Septentrion : Okano, Haut-Ntem, Haut-Como, Ntem et Woleu.
« Cette loi a été promulguée pour protéger la femme, et non pour régler des comptes aux hommes », a précisé le procureur de la République.
Le gouverneur, Jules Djéki, s’est réjoui de la tenue de cette formation, avant d’exhorter les participants à relayer fidèlement les acquis reçus, auprès des enseignantes et jeunes filles de leurs lycées et collèges.
Par Emmanuel EBANG MVE