Notre confrère François Nzengué porté à la tête du Synaphag

Le président du Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag) entend œuvrer, durant ses trois ans de mandat, pour la promotion du travail décent et la lutte contre la discrimination de ses membres.

LE Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag) est sur fonts baptismaux. Cette structure, qui regorge en son sein des agents publics et privés vivant avec un handicap, a vu le jour le 9 juillet 2022, à la faveur d’une grande assemblée générale constitutive organisée à Libreville, en présence des autres leaders syndicaux.

A l’issue de ces assises, notre confrère et présentateur vedette du journal du « 7 heures » à la Radio Gabon « La Référence », François Nzengué alias Koudou Fils, a été plébiscité par l’ensemble des participants, pour prendre les commandes de cette structure associative. Le nouveau président, une fois installé dans son fauteuil, a immédiatement présenté les grandes lignes de son mandat.

« En décidant de créer le Synaphag ce jour, fruit d’une longue réflexion, les personnes à mobilité réduite voudraient de part cette démarche, atteindre un objectif : celui de traiter des questions de justice sociale, pour que figure dans nos esprits, l’approche inévitable de l’intégration et la reconnaissance autour du concept promouvoir le travail décent et combattre la discrimination », a indiqué François Nzengué.

A travers cette vision, le responsable syndical entend amener chaque femme et chaque homme – y compris des personnes vivant avec un handicap – à accéder à un travail décent ou à une activité génératrice de revenus ce, dans des conditions de respect de sa liberté, d’équité, de sécurité et surtout de dignité humaine. Notre confrère pense d’ailleurs que, « les principes de non discrimination, d’égalité de chances et de traitement, constituent à notre sens, les fondements d’une approche participative et collective (…). Un emploi de qualité décente se définit comme étant un moyen le plus efficace de s’échapper du cercle vicieux de la marginalisation, de la pauvreté et bien entendu, de l’exclusion ».

Durant ses trois ans de mandat, Koudou Fils, voudrait que le Synaphag soit un véritable baromètre à même de contrecarrer certains obstacles qui se dressent devant ses membres, notamment ceux qui sont à la recherche du travail et ceux qui sont quotidiennement victimes de la stigmatisation dans leur milieu vital et à leur lieu de travail.

Pour y mettre un terme, le directoire du Synaphag entend entreprendre, dans les jours à venir, une tournée auprès des autorités compétentes, non seulement pour leurs présenter la nouvelle structure, mais également pour expliquer de vive voix, les difficultés dont font face les agents de l’État (et bien d’autres) à mobilité réduite.

Par Emmanuel EBANG MVE

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