L’Union sportive d’Oyem à la quête des soutiens financiers et matériels

Le Comité directeur de l’Union sportive d’Oyem (USO), dirigé par son président, Touré Asseko, entend initier dans les semaines à venir, une tournée à travers Libreville, Lambaréné, Port-Gentil et Franceville, pour rencontrer des mécènes, filles et fils du département du Woleu, pouvant apporter leur soutien matériel et financier au club cher aux Oyemois, en vue du démarrage du National-Foot 1. C’est ce qui ressort de la réunion que le directoire de cette équipe a eue, dimanche, avec certains supporteurs.

« L’UNION sportive d’Oyem (USO) n’entend pas faire de la figuration au prochain Championnat-National, qui va débuter le 14 mai prochain. Nous comptons jouer les premiers rôles dans cette compétition ».

C’est, en substance, l’ambition clairement affichée par le président actif du club cher aux Oyemois, Touré Asseko, au cours de la réunion de prise de contact que le bureau directeur qu’il a eu, le dimanche 27 mars 2022 à l’Hôtel de ville du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, avec certains cadres de la localité, supporteurs et joueurs du club.

Pour y parvenir, le directoire actuel entend instaurer de nouvelles méthodes de management, en vue, non seulement de susciter l’adhésion de tous les Oyemois dans le quotidien de l’équipe, mais également, pour renflouer ses caisses.

C’est dans cette optique que Touré Asseko et son équipe ont annoncé le lancement à compter du mois d’avril prochain, d’une campagne de vente de proximité «  du club auprès des tiers, mécènes, filles et fils du département du Woleu vivants à Libreville, Lambaréné, Port-Gentil, Franceville, etc. Ce périple de marketing se fera sous le slogan : « USO, adzo ya nlem », (USO, une affaire du cœur).

A travers ce thème de campagne, les dirigeants entendent discuter à bâton rompu avec « tout le monde », afin de présenter la nouvelle vision, la politique et les ambitions à la hausse du club pour cette saison sportive 2021-2022. Car, l’USO entend mettre tous les atouts de son côté, pour s’en tirer parmi les trois premiers dans une Poule A compliquée, avec comme adversaires : FC Mounana, Bouenguidi Sport, AS Pélican, Stade Mandji, Stade Migovéen et FC 105.

Pour sortir de cette Poule A, le club a besoin d’assez de moyens financiers et matériels car, « la seule subvention de l’État ne suffira pas pour atteindre nos objectifs », a reconnu Venant Bikoro, manager de l’USO. C’est dans cette optique que le directoire pense présenter aux inconditionnels du club, des « cartes de fidélité payables » entre 10 000 et 30 000 F CFA par par an et par membre.

C’est dans le même esprit que, l’ancien maire, Emmanuel Obame Ondo, a suggéré le bureau directeur, non seulement, à mettre en place « une politique d’ouverture de l’équipe à tous les natifs du département du Woleu et autres populations vivant à Oyem. Il faut que chacun, à son niveau, se sente concerné par la vie de l’Union sportive d’Oyem », a-t-il précisé.

Une manière pour l’ancien édile, d’envoyer le directoire du club auprès des commerçants, élèves, cadres, chômeurs, transporteurs routiers, etc., pour récolter des fonds qui viendraient en appui de la subvention de l’État, des cotisations des membres.

Par Emmanuel EBANG MVE