Libreville : Fin de l’atelier national sur les méthodes d’évaluation des flux financiers illicites
De nombreuses recommandations ont été adressées aux parties prenates, responsables de banques et des installations, pour freiner une pratique qui impacte négativement l’économie africaine.
LES travaux des premières assises de l’Atelier national sur les méthodes d’évaluation des flux financiers illicites, ont pris fin, le vendredi 1er avril 2022, à l’hôtel Boulevard de Libreville. Les participants venus de certains pays de la Sous-région de l’Afrique centrale et du Gabon (pays hôte), sont rentrés satisfaits de qualité des échanges tenus dans divers ateliers.
Aux termes de 48 heures des travaux, plusieurs recommandations ont été adressées aux parties prenantes et responsables des installations étatiques et bancaires. Le président de Commission nationale de lutte contre la Corruption et l’Enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, s’est réjoui que les experts des administrations et les partenaires au développement présents, se soient également penchés sur des études de cas relatifs, entre autres sur : les fausses déclarations dans le commerce international au Gabon, dans les secteurs du pétrole et les produits miniers ; bois et produits transformés ; produits agricoles et de pêche.
Une étude de cas a été également consacrée aux fausses déclarations en matière d’importation. Ces activités illicites, difficiles à déterminer, sont en partie imputables aux entreprises.
« Il est, cependant, un point commun qui nous ramène aux conséquences que nos experts ont souligné avec pertinence au cours ces échanges, à savoir que ces flux financiers massifs échappent à notre économie nationale au détriment de l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes », a regretté le président de la CNLCEI.
Pour y remédier, Nestor Mbou, a invité les uns et les autres à la prise de conscience collective, en vue de la mise en place d’une plateforme collaborative inter-institutionnelle. Dans cette optique, il a promis que la Commission nationale de lutte contre la Corruption et l’Enrichissement illicite apportera sa contribution, afin de susciter des instances gouvernementales à une approche normative visant à encadrer ladite plateforme.
Par Toussaint ABA’A ESSONO