L’étudiante Gabonaise enfermée en Tunisie, enfin libre
SA détention « arbitraire » – pour défaut supposé de carte de séjour – a causé un tollé sur la toile. L’étudiante gabonaise, Walvyna Fransca Tonda Issoughi, inscrite en deuxième année du cycle Ingénieur à l’Ecole supérieur polytechnique internationale privée de Sfax (ESPIN), a finalement recouvré sa liberté dans la journée du mardi 19 octobre 2021, après dix jours de garde à vue.
L’information est donnée via le site de l’Assomption des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie (AESGT). Les auteurs de cette(bonne) nouvelle n’ont pas donné les conditions de libération de leur compatriotes, par les autorités judiciaires tunisiennes.
Toutefois, dans une note publiée par l’AESGT, le 18 octobre dernier, les étudiants indiquent clairement que deux avocats s’étaient mobilisés de manière bénévole, pour entreprendre les démarches auprès des tribunaux Tunisiens, aux fins de libérer la jeune étudiante.
L’un des avocats etait « aux côtés de l’Assomption des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie, et l’autre est intervenu par le canal de l’Ecole supérieure polytechnique internationale privée de Sfax.
C’est le même mardi 19 octobre 2021, jour de la libération de l’étudiante, que les deux avocats ont entamé officiellement les démarches auprès du tribunal cantonal de Ben Arous, lieu de détention de la gabonaise.
Pour mener à bien leurs démarches, les deux avocats ont dû d’abord rencontré leur cliente, ensuite le chargé d’affaires de l’ambassade du Gabon en Tunisie et enfin, la tante de l’étudiante.
Rappelons que l’étudiante avait été interpellée, le 9 octobre dernier, au moment où elle ralliait Tunis pour y renouveler son titre de séjour. Une »bavure policière » qui a failli jeter un coup de froid dans les relations multiforme entre le Gabon et la Tunisie.
L’AESGT tient à remercier tous ceux ont contribué, de prêt ou de loin, à la libération de leur collègue et compatriote, Walvyna Fransca Tonda Issoughi.