Le taux de participation, l’autre enjeux majeur du référendum 2024
Les observateurs internationaux, nationaux et autres gabonais intéressés par la vie politique de leur pays vont juger, non seulement du taux de participation enregistré au scrutin référendaire du 16 novembre 2024, mais également de la capacité du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de la transition, à organiser une telle élection.
LE scrutin référendaire constitutionnel du samedi 16 novembre 2024 au Gabon, est à plusieurs enjeux pour la vie quotidienne des populations.
L’un des principaux enjeux majeurs de ce scrutin sera le taux de participation sous l’ère du président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, et le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Tant les observateurs internationaux (qui sont de nouveau invités après leur interdiction par le pouvoir déchu à la présidentielle de 2023) et nationaux, ainsi que les observateurs de la vie politique au Gabon, doivent apprécier le taux de participation de cette élection référendaire, qui résulterait de la capacité d’organisation du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de la transition.
Ce, comparativement au dernier référendum du 23 juillet 2015, organisé par le pouvoir des Bongo et de l’opposition de l’époque. Un scrutin au cours duquel 96,48 % des gabonais se sont prononcés en faveur de la modification de la Constitution visant la ratification des « Accords de Paris » conclus en septembre 1994.
Un référendum qui avait eu un taux de participation total de 63,45%. Le CTRI et le gouvernement de la transition via le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité seront donc attendus au tournant par les observateurs et les gabonais, au moment du décompte final des résultats et des suffrages exprimés du vote du 16 novembre prochain.
La Rédaction
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