Enseignement supérieur : Le Snec-Masuku décide de l’arrêt des activités pédagogiques

Les enseignants membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université des sciences et techniques de Masuku, à Franceville, ont décidé au terme de leur assemblée générale du 25 octobre 2024, de suspendre immédiatement des activités, à cause de la non-prise en compte de leurs revendications par le gouvernement.

LES enseignants membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université des sciences et techniques de Masuku (Snec-Masuku), à Franceville (au Sud-est) du Gabon, ont décidé, à l’unanimité, de « l’arrêt immédiat des activités pédagogiques », peut-on lire dans le procès-verbal de l’assemblée générale organisée le 25 octobre 2024, et signé par le président de cette faction syndicale, Florent Nguema Nguema.

A travers cette décision de suspension des cours et autres activités pédagogiques, les syndiqués du Snec expriment leur ras-le-bol contre le gouvernement de la Transition qui hésitent à résoudre leurs préoccupations.

Le président du Snec-Masuku, Florent Nguema Ndong et ses collègues s’insurgent également contre : « la mise sous bons de caisse injustifiée et le blocage illégal des comptes bancaires des agents de l’USTM ; la divulgation des informations à caractère personnel des agents ; la non-règularisation de toutes les situations administratives ; le non-paiement intégral des heures supplémentaires et vacations comptant pour l’année 2023-2024 », précise le procès-verbal de l’assemblée générale.

A en croire le Snec, le 25 octobre 2024, 76 agents de l’USTM, en majorité les enseignants-chercheurs, bien que présents à leurs postes, ont fait le constat d’avoir été mis sous bons de caisse. « Une situation qui fait suite à une prétendue opération de vérification des agents publics. Toutefois, les conclusions de ladite opération sont plus que surprenantes. En effet, la Task-Force mise en place pour la circonstance n’a effectué aucun recensement à l’USTM, mais a considéré ces agents publics comme fantômes. De plus, leurs comptes bancaires ont été bloqués », regrette le syndicat enseignant.

Une démarche qui a frustré les membres du Snec-Masuku. « Les enseignants-chercheurs de l’USTM se sont sentis humiliés et méprisés. Ils s’insurgent contre la divulgation des informations à caractère personnel via les réseaux sociaux et fustigent le manque de rigueur, de professionalisme, d’éthique et du sens de responsabilité de la Task-Force », peut-on lire.

En conséquence, le Snec-USTM demande « des explications claires au gouvernement ; un recensement des agents de l’USTM afin de constater la présence effective de ces derniers à leurs postes », ont lancé les enseignants-chercheurs.

La Rédaction

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